Douze… ou treize. Mais il y a encore de la place. A une semaine de la fin du dépôt de candidatures à l’élection régionale (20 et 27 juin) on se bouscule au portillon.
Ary Chalus, le président sortant, fort du soutien de Guy Losbar, président du GUSR. Pour sa part, ce dernier vise la présidence du Conseil départemental et ne sera donc pas sur cette liste, mais ses troupes ainsi que celles, clairsemées de LREM, devraient soutenir le président sortant.
Josette Borel-Lincertin, tête d’une liste PS, Péyi Gwadoup, soutenue par l’appareil du parti, mené par Victorin Lurel, mais aussi par ceux qui pensent que la présidente du Conseil départemental est une personnalité compétente et rassurante.
Max Mathiasin, qui fait cavalier seul, se libérant de l’appareil socialiste dont il est ancien secrétaire fédéral, mais ratissant large, soutenu par le PPDG de Jacques Bangou, le FARDS de Christian Baptiste, le Paréé de Georges Boucard, le Parti socialiste guadeloupéen de Medhi Keyta, et, sans doute, le redoutable Eric Jalton et sa FRAPP.
Alain Plaisir et le CIPPA, groupe autonomiste qui veut changer la donne économique et donner plus de place dans les décisions aux Guadeloupéens et plus de place dans les rayons aux produits du pays.
Eric Coriolan et Sentinelles Guadeloupe. Excellent débatteur, il a investi les réseaux sociaux pour dresser la population contre tout ce qui ne va pas. Vaste programme.
Maxette Pirbakas, actuellement députée européenne, étiquetée Rassemblement national (ex FN), qui a fait le meilleur score local aux Européennes. Ancienne syndicaliste agricole, elle pourrait plaire aux agriculteurs.
Christian Civilise, porteur de la bannière écologique, moins connu que les précédents, mais le courant vert a la cote. Seulement, il se retrouve dans d’autres listes, d’autres formations politiques.
Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG, syndicaliste vigoureux, tête de liste Combat ouvrier.
Alyans Nasyonal Gwadloup, et son porte-parole Wonal Selbonne, qui apporte une nouvelle parole dans le débat institutionnel, celle d’une Guadeloupe plus authentique. Il espère fédérer les nationalistes.
Sonia Petro, de Réussir la Guadeloupe, qui est passée de droite à gauche avant de revenir au centre. Mais Basse-terrienne droite dans ses bottes !
Sylvain Porlon et Renaissance Guadeloupe, un jeune mouvement qui demande aux Guadeloupéens d’être audacieux pour eux-mêmes et pour leur pays.
Christelle Nanor et La Guadeloupe consciente en action. Un mouvement qui veut mettre en avant ceux qui veulent développer harmonieusement le pays.
Il pourrait y avoir Doubout la Gwadloup de Christiane Delannay-Clara, dès que le choix sera fait d’une tête de liste de ce jeune mouvement.
Les candidatures peuvent être présentées en préfecture, toute cette semaine, lundi et mardi de 8 à 12 heures et de 14 à 17 heures, mercredi, de 8 à 13 heures, pas de dépôt jeudi de l’Ascension, vendredi de 8 à 13 heures, puis les dépôts seront de nouveau possibles lundi 17 mai, de 8 à 12 heures.