« Mobilisons-nous pour sauver l’USHOM face aux attaques en règle du national ». c’est Victorin Lurel, sénateur de la Guadeloupe, qui s’exprime avec flamme. L’élu détaille : « Entre pressions de toute sorte, manœuvres d’intimidation et descentes d’huissiers pour déloger les salariés de l’USHOM de leurs locaux, l’USH accumule des actes injustes. »
L’Union sociale pour l’habitat est depuis octobre 2002 le nom de l’Union nationale des fédérations d’organismes Hlm, créée en 1929 et qui rassemble quatre fédérations d’organismes HLM et une fédération regroupant les associations régionales : la fédération nationale des Offices Publics de l’Habitat. L’Union sociale pour l’habitat Outre-mer est l’une de ses composantes. Entre les deux unions, le torchon brûle.
« Je m’interroge sur les motivations sous-jacentes de ce conflit. »
Victorin Lurel, sénateur de la Guadeloupe
« Sans doute, suppose Victorin Lurel, l’USH peine-t-elle à tolérer l’indépendance et l’activisme de l’USHOM pour mener à bien sa mission d’amélioration des conditions de logements sur nos territoires. Notre situation en la matière nécessite bien une approche spécifique et un interlocuteur au plus près de nos besoins. »
Prenant fait et cause pour l’USHOM, Victorin Lurel poursuit son argumentaire : « Avec peu de moyens financiers et humains, reconnaissons en effet que l’appui et l’accompagnement donnés par l’USHOM aux différents bailleurs et collectivités des outre-mer sont remarquablement précieux. »
« La Justice a condamné l’USH à rétablir l’accès aux locaux pour les salariés de l’USHOM. »
« C’est une grande satisfaction pour moi d’apprendre que la Justice a condamné l’USH. L’accès aux locaux pour les salariés de l’USHOM est rétablie», se réjouit l’élu guadeloupéen.
Ce combat qu’il mène aux côtés des salariés de l’USHOM ne semble pas pour autant pas fini.
« Dans un contexte où la centralisation des décisions à Paris devient la règle et où les financements en faveur du logement social subissent des coupes gouvernementales sans précédent, j’en appelle à une mobilisation de tous les élus des outre- mer et à une coalition de tous les bailleurs ultramarins pour sauver cette structure, préserver son indépendance et soutenir son développement », conclue-t-il.