La période des fêtes, liée à un mouvement social à la mairie de Pointe-à-Pitre, a entraîné une situation difficile dont ont eu à pâtir les habitants de cette commune. Les ordures n’y étaient plus ramassées et s’entassaient au coin des rues, là où se trouvent poubelles et conteneurs de dépôt.
« Oui, reconnait Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre, il y a une tendance à déposer ses ordures dans ces conteneurs même quand visiblement ils sont pleins, donc on entasse dessus, et le conteneur est largement ouvert, mais aussi à en déposer autour. Ce qui n’est pas hygiénique. Il y a les commerçants qui déposent leurs cartons d’emballage de leur marchandise. Nous dirons que c’est habituel. il faudrait plus de civisme, cependant. Ce qui est moins banal, c’est cette tendance qu’ont les gens des communes voisines de venir déposer leurs ordures à Pointe-à-Pitre ou à vider leurs voitures sur les trottoirs. Ceci est inadmissible. »
La ville se dégrade
rapidement
La grève des agents communaux n’a pas facilité les choses : la ville a rarement été aussi sale. Harry Durimel a fait ramasser les tas d’ordures ce week-end, pour que les Pointois et les visiteurs retrouvent des rues fréquentables mais… la tendance générale est à une ville qui se dégrade rapidement : il n’y a plus guère d’entretien, plus de nettoyage à l’eau des trottoirs et des rues, comme il y en avait il y a quelques années. Ce simple rafraîchissement permettait d’assainir les rues.
Harry Durimel ne veut pas croire que les Pointois, voire les Guadeloupéens — « C’est la ville de tous les Guadeloupéens », aime-t-il à dire — acceptent cette situation. Il en appelle donc au civisme des uns et des autres et lance un appel pour que ceux qui n’admettent pas de voir Pointe-à-Pitre dans cet état à le rejoindre dimanche 18 avril, pour un grand nettoyage.
« J’attends des centaines de Guadeloupéens ! », lance-t-il.
