POLITIQUE. Sa famille agressée, le cri du cœur de Jean-Philippe Courtois

« Mais où commence et ou s’arrête le droit de préserver sa famille ? Je ne peux accepter et tolérer de tels agissements ! Je ne peux accepter qu’on mette ma famille en danger ! »

Toute l’après-midi de jeudi, un groupe de militants a occupé la salle des délibérations de la mairie de Capesterre Belle-Eau avant de se retrouver… devant la maison de Jean-Philipe Courtois. Le maire pousse ici un cri du cœur plus que de colère devant cette intrusion dans sa sphère privée.

« Imaginez un instant que ma fille et ma femme aient été seules dans mon domicile ?
Quelle blessure psychologique cela aurait été ? Où commence et où s’arrête le droit à revendiquer ?

Mais, où commence et ou s’arrête le droit de préserver sa famille ? Je ne peux accepter et tolérer de tels agissements ! Je ne peux accepter qu’on mette ma famille en danger !

En ma qualité de maire de Capesterre Belle Eau, je n’ai aucune leçon à recevoir concernant la manière dont on doit gérer ou pas une crise. Je n’ai de compte à rendre qu’à la population Capesterrienne, celle qui m’a élu et qui m’a offert la légitimité pour la représenter. 

Malgré l’intrusion, l’injection du collectif, ils ont été reçu par deux adjoints au maire accompagnés par le directeur de cabinet. Et, étant absent ce jeudi, je leur ai proposé que nous nous entretenions mercredi 7 avril, à 9 heures.

« Nous ne les avons pas attendus pour prendre nos responsabilités. »


S’entretenir pour leur dire quoi ? Que nous ne les avons pas attendus pour prendre nos responsabilités.

Depuis trois semaines, malgré la grève, un peu plus de 1 800 packs d’eau ont été distribués à la population tant bien que mal… Nous nous sommes mobilisés les mercredis, les vendredis et samedis afin d’accompagner au mieux la population. 

La semaine prochaine, c’est un semi-remorque qui doit de nouveau livrer 1 800 packs d’eau à destination de la population…

Et faut-il rappeler que, dès notre arrivée aux responsabilités, nous nous sommes attachés à installer des citernes raccordées dans l’ensemble des écoles de la ville ?

Faut il encore rappeler que des travaux colossaux sont lancés sur le territoire communal avec le changement de 15 kilomètres de canalisations d’eau et la construction de trois châteaux d’eau sur le territoire ?

Faut il rappeler à ceux qui pensent mieux faire que les élus en place qu’il y a des élections en juin ? L’occasion pour eux de prendre leurs responsabilités et de nous démontrer leur capacité à faire, à agir pour le pays Guadeloupe !

Pour ma part, je continuerai à penser Capesterre Belle-Eau, à agir Capesterre Belle-Eau. »
 

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