Tir sportif. L’Acapi Club fête ses 40 ans

C’était… il y a quarante ans. Quarante ans déjà. Adhérents de divers clubs de tir sportif — qui les réunissait, deux fois par semaine, sur le pas de tir du CMOG (club militaire à la Jaille, face à la mangrove, séparés d’elle par une énorme butte de terre) — une dizaine de personnes décidait de créer un club civil.

Le nom donna lieu à bien des discussions, des grognements… L’Acapi Club (Association Carabine pistolet Club) était née. Portée sur les fonds baptismaux par Patrick Blandin, Roland Ménégaux, Serge Bondarenko, Serge Beauvarlet, Georges Vidal et son fils André-Jean, benjamin de l’équipe, d’autres encore…

Ils avaient une bonne documentation et une certaine expertise : ils avaient fréquenté tous les pas de tir de la Caraïbe au gré de compétitions internationales. Ils en voulaient. Ils savaient que ce serait dur, mais ils voulaient leur club, leurs installations civiles, leurs pas de tir.

Première installation à Leroux Le Gosier (ceux qui ont participé à cette installation se souviennent des ampoules et maux de dos pour monter des IPN (poteaux métalliques), des tôles… faire du béton, scier du bois… pour construire un club de tir efficient, au fond d’une carrière de turf, avec possibilités de tirs à 10, 20, 50 mètres.

Quelques années plus tard, le club émigrait aux Abymes, là où il est toujours installé, non loin de la piste de l’aéroport international Pôle Caraïbe, non loin de la mangrove. Des installations dignes des plus grands clubs de la Caraïbe.

Les présidents et les bureaux se sont succédés en quarante ans, mais le noyau dur, les fondateurs, sont presque tous là. Bon pied, bon œil, le teint frais. Grandes gueules et grands cœurs. Ils regardent les autres s’entraîner quand ils ne tentent pas le coup de feu… Non, la main ne tremble pas !

Le président d’aujourd’hui, Cyrille Berton, est un jeune homme de bonne éducation. Il a tenu, pour les quarante ans de la fondation du club, à ce que tous les fondateurs toujours vivants soient présents pour assister (et participer, pourquoi pas ?) à deux jours de festivités. Festivités sobres, qui consistent en compétitions amicales.

Ce samedi 20 mars, c’étaient le TSV (Tir sportif de vitesse), le 50 mètres 60 balles couchés. De jolis scores. Ce dimanche, la fête continue.

AJV

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