La Vision Haïtienne des Droits de l’Homme (VHDH) condamne avec force les actes hautement criminels perpétrés contre des agents de l’unité spécialisée de la police haïtienne, le vendredi 12 mars 2021 à Village de Dieu.
Le lien : https://youtu.be/fe2al-Gd_8w
Dans une note transmise à la rédaction d’Impulse Web Médias, la VHDH rapporte que douze (12) policiers ont été assassinés par les gangs armés. Cinq (5) d’entre eux sont morts par arme à feu et arme blanche, sept (7) autres sont grièvement blessés.
L’organisme de défense des droits humains rappelle à l’Etat haïtien que le droit à la vie est inhérent à la personne humaine et nul ne peut être arbitrairement privé de la vie.
Un réquisitoire
sans appel
En ce sens, le directeur exécutif de la VHDH, Romulus Jules, martèle que l’Etat doit créer les conditions nécessaires pour permettre à toutes les personnes de jouir leurs droits, en particulier le droit à la vie.
« La protection de la vie des policiers en opération devait être garantie en tout premier lieu par le haut commandement de la police », écrit-il. De l’avis du défenseur des droits de l’homme, il est clair qu’aujourd’hui seuls les gangs peuvent donner la vie ou la mort à n’importe quel citoyen, dans un Etat où les autorités déclarent toujours haut et fort que l’insécurité réduise considérablement.
« Les autorités haïtiennes se plaisent dans les actes de dénigrement contre les acteurs de la société civile, en particulier les organisations haïtiennes des droits humains, qui dénoncent au quotidien la montée de l’insécurité, la passivité et complicité de l’Etat haïtien dans les actes de violation des droits humains », renchérit la VHDH dans sa note.
Source : Impulsewebmedias
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« L’opération policière à Village-de-Dieu a été sabotée par un inspecteur général », selon un syndicat policier
La dernière intervention des forces de l’ordre dans le quartier populaire Village-de-Dieu, contrôlé par des individus armés, s’est soldée, le vendredi 12 mars 2021, par un échec cuisant, notamment du côté de la police dont plusieurs membres ont été tués et d’autres grièvement blessés par balle. Si certains évoquent une opération mal planifiée, le coordonnateur du Syndicat national des policiers haïtiens (Synapoha), Lionel Lazarre, lui, parle « d’une opération sabotée » par un inspecteur général de la PNH. L’agent de l’ordre, qui était, lundi soir, sur le plateau de l’émission « Haïti, Sa k ap kwit » de Télé 20, appelle les autorités à fixer les responsabilités et invite les acteurs impliqués dans cet échec à tirer leur révérence.
Source : Le Nouvelliste