Nos agriculteurs seraient-ils vertueux ?

Nos agriculteurs seraient-ils vertueux ? C’est la question qui peut être posée en 2021.

Générations Futures, l’association de défense de l’environnement qui a été agréée par le ministère de l’Ecologie en 2008, a quantifié les tonnages liés au commerce de substances actives phytosanitaires, pour l’année 2019, en France, y compris en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, et à La Réunion.

Un travail sur la base des données communiquées par data.eaufrance.fr, répertoire des données publiques sur l’eau. 

Car ces substances chimiques se retrouvent dans l’eau qui circule dans nos régions.

Les données relevées sont présentées depuis jeudi 11 mars, sur une carte de France des plus gros acheteurs de pesticides.

Pour nos régions, qu’en est-il ? La Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, sont au fond du classement des utilisatrices de ces produits phytosanitaires.

Des utilisations minorées

La Guadeloupe importe 2 926,77 kilogrammes de substances actives pour une surface agricole utile de 31 401,07 hectares, ce qui donne une quantité d’achat par unité de surface égale à 0,09 kilogramme de substances actives par hectare. Ce qui la classe au 97e rang des achats.

La Martinique importe 547 kilogrammes de substances actives pour 24 892, 09 hectares, soit une quantité d’achat par hectare égale à 0,02 kilogramme de substances actives. Elle est au 100e rang des achats.

La Guyane importe 1 268,04 kilogrammes desubstances actives, pour 25 345,11 hectares de terres cultivées, soit 0,05 kilogramme par hectare, ce qui la classe au 99e rang des achats.

Pas d’achat connu de glyphosate en Guyane, 2,40 kilogrammes en Guadeloupe, 21,60 kilogrammes en Martinique.

Ces données en kilogramme étonneront les observateurs. C’est que chaque produit qui contient, par exemple du glyphosate, en contient… très peu, la substance étant très active. Il faut donc multiplier les quantités de substances actives pour obtenir la réalité des emplois de produits phytosanitaires… La substance est aussi très novice.

Le glyphosate, par exemple, en détruisant les racines des végétaux, a induit une augmentation de l’érosion du sol, qui a conduit à la libération du chlordécone stocké dans les champs pollués.

L’utilisation des produits par région :

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​