ce mardi 9 mars, le président David Janku présentait, en Guadeloupe, mais aussi en Martinique, par le biais d’une visioconférence, les nouveaux statuts de l’établissement. Ainsi que son bilan des « quatre premières années de mandat. »
Au Campus de Schœlcher, en Martinique, tout comme à Fouillole, en Guadeloupe, des enseignants, étudiants et personnels administratifs en grève ont manifesté un vif mécontentement.
De quoi s’agit-il ?
D’antagonismes
Depuis la réunion du Conseil d’Administration, en Guadeloupe, au cours duquel la nouvelle stratégie de gouvernance de l’Université a été adoptée, des agents — mais aussi les enseignants — ont exprimé leur mal être au sein d’une université où ils s’estiment perpétuellement agressés.
Les critiques vont à la présidence de l’Université et à la direction du Pôle Guadeloupe. Sont dénoncés le comportement des managers, les projets rejetés, la licence arts et spectacles supprimée sans concertation, autant de points qui leur font dire qu’aucun dialogue n’est possible.
En Martinique, ce mardi, les manifestants ont reçu le soutien de différentes personnalités politiques de la droite locale, qui ont dit refuser que le Pôle Martinique soit ainsi maltraité par une gouvernance établie en Guadeloupe. En effet, il semble que la notion autonomie des pôles ait été mise à mal voire supprimée dans les nouveaux statuts.
Sur son site Montray Kréyol, Raphaël Confiant a regretté : « Silence assourdissant des politiciens autonomistes et indépendantistes martiniquais. »
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Lien : Le campus de Schœlcher en ébullition | Montray Kréyol (montraykreyol.org)