La mobilisation entamée le 2 mars dans l’ensemble des Collectivités de Guadeloupe à l’appel de l’UTC-UGTG reste d’actualité.
« Ce n’est pas parce que les maires se sont réunis et qu’ils nous ont demandé de ne plus bloquer les accès que nous allons attendre sagement jeudi. » Nestorius Favel, secrétaire général de l’UTC-UGTG est catégorique.
Jeudi, c’est en attendant qu’ils prennent connaissance des dix-nuits points de revendication, le délai demandé par les maires avant de recevoir les syndicalistes. Ils recevront les syndicalistes ce jour-là. Et pas avant.
« Nous avons dix-nuits points de revendication que nous devons voir avec les maires et pas question de bouger les piquets de grève tant que nous n’aurons pas eu satisfaction », ajoute M. Favel.
Quelles collectivités sont concernées ? « Toutes », répond Nestorius Favel.
Il rappelle que « l’’UTC UGTG exige l’ouverture de négociations avec l’ensemble des représentants politiques de Guadeloupe : l’Association des maires, les présidents des Etablissements Publics de Coopération Intercommunale, les maires des Villes et Communes de Guadeloupe, les présidents des Etablissements Publics, le Centre de Gestion de Guadeloupe, le Centre National de la Fonction Publique – CNFPT, la Région Guadeloupe, le Conseil Départemental, l’ensemble des parlementaires et le préfet. »
