A Pointe-à-Pitre, après une semaine de fermeture pour cause de dératisation, le groupe scolaire Fernande Bonchamps a accueilli les élèves, ce lundi matin. Pour autant, le mouvement de contestation des parents d’élèves contre le port du masque à l’école, observé ce samedi, place de la Victoire, à Pointe-à-Pitre, reste d’actualité.
Aux portes du groupe scolaire (maternelle et élémentaire) Fernande Bonchamps, à Pointe-à-Pitre, la seule obligation, en ce lundi matin, était l’application du gel hydroalcoolique. Pour le reste, les élèves des classes élémentaires, particulièrement concernés par l’obligation de porter le masque ont pu accéder à leur établissement. Certains, munis du masque, d’autres pas. En effet, d’abord annoncée pour le 22 février, l’application de la nouvelle directive sur le port du masque par les élèves dès 6 ans, a été reportée au 1er mars. A cette heure, une tolérance jusqu’au 2 mars inclus a été accordée pour les élèves qui ne porteraient pas le masque.
Les parents d’élèves restent mobilisés
Les parents d’élèves qui réclament l’annulation de cette directive restent mobilisés. « Ce report ne suffit pas, annonce Ruddy Tessier, secrétaire de l’Association des parents d’élèves du groupe scolaire Fernande Bonchamps, à Pointe-à-Pitre. Cela ne répond pas à nos revendications. Dès demain, mardi, nous appelons toutes les écoles élémentaires de Guadeloupe à fermer : c’est notre seule réponse face à ce que nous considérons comme une agression contre nos enfants. Nous établirons une plateforme de revendications sur plusieurs problèmes régulièrement observés dans les écoles : le manque d’eau, la vétusté des locaux, la présence de nuisibles. »
Contacté par nos soins, Henri Angélique, élu en charge des Affaires scolaires à la ville de Pointe-à-Pitre explique « qu’un planning de dératisation est établi pour les écoles de la ville de Pointe-à-Pitre. Mais, la semaine dernière, nous avons dû déclencher une procédure d’urgence pour l’ensemble du groupe scolaire Fernande Bonchamps, dès que nous avons été informés de la présence de nuisibles au sein de l’établissement. »
Cécilia Larney