L’association des entreprises du Grand Jarry demande la levée des barrages et la reprise des activités pour une zone sinistrée. Hier soir, Jean-Yves Ramassamy, président et porte-parole du Collectif des socioprofessionnels, lassait planer le doute quand à une levée ce vendredi matin.
« La zone d’activités de Jarry a fait l’objet d’un blocage intégral, mercredi et jeudi, du fait de barrages érigés aux différentes voies d’accès par un collectif d’associations professionnelles. L’objectif de collectif étant de demander l’ouverture immédiate de négociations avec les divers niveaux de collectivités et les services de l’état.
Nous constatons avec stupeur que ces barrages sont maintenus ce matin, en ciblant très précisément une paralysie de plus de 2 000 entreprises à Jarry, des secteurs de l’industrie du commerce et des services, dont une très grande majorité de TPE et PME.
Nous comprenons les difficultés de ces secteurs mais la crise sanitaire a durement touché également les entreprises de JARRY et certaines luttent aussi pour leur survie économique chaque jour dans la légalité.
Jarry est le premier bassin d’emploi privé de la GUADELOUPE et ces barrages gênent la libre circulation de plus de 20 000 salariés qui se rendent à leur travail et de plus de 20 000 visiteurs et clients par jour qui assurent nos activités.
Les pertes d’exploitation cumulées sont évidemment considérables.
La libre circulation des biens et marchandises n’est plus assurée, nous laissant prévoir des difficultés de manque économique et de problèmes de ravitaillement des conteneurs au port.
La livraison de la farine, des carburants automobiles, et autres produits de première nécessité est touchée.
Pour toutes ces bonnes raisons l’Association des Entreprises du Grand Jarry condamne ces blocages et demande la levée des barrages au plus tôt. »