Nouveau coup de théâtre. Après avoir provoqué un clash, n’appréciant pas que le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, se mêle « de ce qui regarde les élus, le préfet de la Guadeloupe, les chefs d’entreprises et le Collectif des socioprofessionnels », Jean-Yves Ramassamy et ses amis ont rejoint la salle de réunion au Vélodrome de Gourde-Liane en fin de journée.
Avant de sortir de nouveau, pour dire que l’on n’est pas loin de la signature du protocole et que les barrages seront maintenus jusqu’à la signature de ce protocole…
Rappelons que, depuis mercredi 24 février, les principaux axes routiers de la Guadeloupe sont bloqués par un Collectif des socioprofessionnels qui ont une plateforme de revendications — outre de gros camions pour barrer les ronds-points — en 32 points, dont le plus important est celui d’un moratoire ou d’un abandon pur et simple des dettes fiscales et sociales des entreprises guadeloupéennes.
En discussion avec le président de Région, Ary Chalus, la présidente du Conseil départemental, Josette Borel-Lincertin, le préfet Alexandre Rochatte, des élus et des administratifs de l’Etat, de la Région et du Département, les représentants du Collectif des socioprofessionnels ont expliqué ce qu’ils voulaient. Le préfet leur a répondu que seule une loi ou une ordonnance pouvait faire que les charges sociales et fiscales soient supprimées le temps de la crise sanitaire en cours. Discussion ponctuée de nombreuses suspension.
Un clash et puis le retour dans la salle de réunion, pour dire quelques minutes plus tard qu’on est prêts de conclure par un protocole d’accord.
Jean-Yves Ramassamy, apaisé et confiant :