Pas content du tout, Jean-Yes Ramassamy, porte-parole et chef de file effectif de la grogne des membres du Collectif des socioprofessionnels qui bloquent la Guadeloupe depuis deux jours.
Pas content, ce jeudi soir, d’apprendre « par les réseaux sociaux » que les élus avaient écrit au Premier ministre pour lui demander de démêler la situation « alors que nous étions là en train de négocier et que nous en avions presqu’au dernier point. »
Les barrages ne vont pas être levés de si tôt. Et l’inquiétude gagne la Guadeloupe. Déjà, parce que les camions-citernes n’ont pu entrer dans Jarry et accéder à la Sara, les stations manquent de carburants et des files d’attente s’allongent devant les stations-services qui ont encore de quoi satisfaire les automobilistes. Dans certaines grandes surfaces les clients s’arrachent… non du papier toilette comme à chaque crise, mais des paquets de pâtes et de riz.
Et des rumeurs courent la campagne guadeloupéenne et rappellent que ceux qui bloquent aujourd’hui sont à l’origine du mouvement social de 2009. Avant que le LKP prenne le relai et en fasse ce moment historique dont on se rappelle.
Cependant, après ce clash et cet éclat, Jean-Yves Ramassamy et ses amis sont retournés dans la salle des négociations.
Jean-Yves Ramassamy après le clash :