TRIBUNE. L’espoir et la flamme

Par Didier DESTOUCHES*

Formé aux méthodes scientifiques et en tant que chercheur en sciences de la société, j’essaie toujours de faire la part des choses entre les faits et les conclusions liées aux faits.

Au sujet des polémiques récentes sur le pseudo match Virapic/Vaccin, je ne peux qu’être effaré devant la cacophonie qui entoure désormais la découverte de l’équipe dirigée par le docteur Henry Joseph.

Je n’ai jamais entendu celui-ci plaider pour l’abandon de la vaccination ni pour son Virapic qui serait un remède efficace contre la Covid19. Un certain nombre de nos compatriotes se sont enfoncés hélas dans un rejet systématique du vaccin suite à cette découverte et dans une politisation à mon sens excessive de la question de la vaccination.

Aidés en cela par les réseaux sociaux et des scientifiques au niveau national qui se sont adonnés sans vergogne aux polémiques et cancans sur le virus et toutes ses conséquences depuis des semaines.

La cacophonie règne partout.

En tant qu’universitaire et citoyen quand je défend la vaccination en interview dans un journal ou quand je me réjouis publiquement du dépôt du brevet sur l’une de nos plantes endémiques par le docteur Joseph, je fais exactement la même chose : je défend le progrès thérapeutique et la science (phytothérapie comprise) alors même que dans les deux cas il y a évidemment une certaine part d’inconnu avéré à gérer (et il en a toujours été ainsi avec la médecine).

« Ce qui m’intéresse c’est la convergence des luttes contre la mort et l’épidémie. »

A vrai dire, moi ce qui m’intéresse ce n’est pas le bashing, fusse-t-il raisonné. Ce qui m’intéresse c’est la convergence des luttes contre la mort et l’épidémie. Ce qui m’intéresse c’est de voir mes étudiants, mes proches et mon peuple retrouver une vie normale. Et si un ou plusieurs guadeloupéens y contribuent je ne vais pas dire autre chose que Woulo Bravo !

 Henry Joseph est de longue date un pionnier du développement de solutions endogènes pour une agro-écologie et une économie symbiotique. Et il l’est avec courage et transparence, mais aussi passion et sensibilité. Cet homme vit pour son pays, notre pays : la Guadeloupe. Et Le dépôt du brevet par son entreprise Phytobokaz est le début du processus scientifique de traitement des vertus moléculaires de l’herbe à pic comme potentiel de remède préventif et immunisant contre les virus ARN dont la Covid19. Rien de plus mais rien de moins !

C est le commencement du passage de la phytothérapie à l’immunologie en cas de succès des expériences scientifiques à venir. Le jeune chimiste guadeloupéen Damien Bissessar, a apparemment prouvé qu’il y a un « effet zèb a pik » immunisant et inhibant sur la multiplication cellulaire du virus Covid19.

Reste à voir scientifiquement pourquoi, comment et combien de temps.

« Le potentiel est immense et c’est un miracle de portée internationale. Pourtant la France reste muette… »

Le travail ne fait que commencer et devra être validé à chaque étape à venir des recherches. Le potentiel est immense et c’est un miracle de portée internationale. Pourtant la France reste muette…

En attendant, si l on s’en tient à ces faits, on comprend aussi qu’il n’ y a pour l’instant que la vaccination qui nous immunise durablement. Le Virapic ou le sirop zèb a pik ou l’infusion de la plante (dont il faut connaitre le dosage) ne fait que renforcer puissamment nos défenses. Et c’est déjà pas mal.

La découverte signée phytobokaz est une grande lueur d’espoir qui doit rester animée telle une flamme que nous porterons tous jusqu’au succès.

Mon humble avis d’observateur est que nous pouvons et devons être très fiers de notre patrimoine humain et naturel et des travaux de cette entreprise guadeloupéenne qu’est phytobokaz.

Mais également de la solidarité mondiale médicale et scientifique pour vaincre ce fléau terrible et les campagnes de vaccination en font aussi et bien entendu partie.

Cette solidarité humaine et scientifique, nous devrions la faire croître et la soutenir plus. La pandémie doit être une source de résilience et d’unité collectives, et même de progrès pour le monde entier et pas le contraire.


* Didier Destouches est universitaire et essayiste

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