Inoccupé depuis plusieurs années, dans un état dégradé, l’ancien local de la Comapega a été démoli.
Dans sa démarche de sécurisation des accès à la gare maritime de Bergevin, le Grand Port maritime de Guadeloupe a entrepris de faire démolir le bâtiment qui jouxtait la zone d’embarquement de la gare maritime, libérant ainsi la vue sur mer…
« Pour répondre au sentiment d’insécurité qui nous était régulièrement signalé par des clients de la gare maritime, nous avons repris en main la zone de Bergevin, sécurisé certains espaces, installé de la vidéosurveillance, explique Jean-Pierre Chalus, président du directoire du Grand port maritime de Guadeloupe. Le bâtiment, qui a été démoli, était inoccupé depuis presqu’une dizaine d’années. Le diagnostic a montré qu’il était dans un état dégradé, qu’il y avait beaucoup de squat, de l’insécurité… ».
Une démolition qui relance la question – qui n’est encore tranchée – de la mise en service d’une gare maritime adaptée aux besoins actuels… et futurs.
« La difficulté reste toujours d’estimer le trafic de passagers. »
« Aujourd’hui, on a conscience que la gare maritime a été dimensionnée pour environ 400 000 passagers : elle en accueille entre 800 000 et 900 000 par an, poursuit Jean-Pierre Chalus. Il faut voir quel positionnement adopté pour ce bel outil qui assure la connexion avec Marie-Galante et les îles voisines. La difficulté reste toujours d’estimer le trafic de passagers pour les années à venir. Soit, nous déciderons de réadapter la gare maritime actuelle, soit nous envisagerons un bâtiment plus récent à côté. »
Des discussions que le Grand Port maritime de Guadeloupe mènera « dans les prochains mois » avec différents services, dont l’Etat, la Région, les opérateurs…
Parallèlement, les travaux se poursuivent au Terminal de Jarry, malgré « quelques difficultés sur la mise en œuvre des pieux, indique Jean-Pierre Chalus, il y a beaucoup de signaux positifs ». Trois nouveaux portiques de grande dimension arriveront fin mai. Tout prend forme même si nous évoluons en permanence entre les travaux à effectuer et l’activité qui se poursuit sur le Terminal.
Cécilia Larney
