Tôt, ce jeudi 20 mars, en réponse à l’appel à la « mobilisation massive » contre les 89 suppressions de postes annoncées dans l’académie de Guadeloupe, les accès à de nombreux établissements scolaires de l’archipel étaient bloqués.
À la mi-journée, jeudi 20 mars, l’intersyndicale de l’Education (UNSA, FSU, SNCL, FO, SPEG…), à l’origine de l’appel à la grève avec les fédérations des parents d’élèves affichaient leur satisfaction.
« Même si le premier degré est moins impacté avec beaucoup moins de suppressions de postes, nous avons un taux de 35 % de grévistes dans le premier degré, soit plus d’une quarantaine d’écoles fermées, et 65 % dans le second degré, commente Eddy Ségur, Secrétaire général de la FSU Guadeloupe. Nous sommes très satisfaits ! »


Dans le secondaire, parents et enseignants ont collaboré pour la fermeture des établissements, notamment aux lycées hôtelier, Pointe-Noire, Sainte-Rose, Baimbridge, Carnot, Gissac, Droits de l’Homme, Coëffin, Marie-Galante…, aux collèges de Petit-Canal, Gaston-Calmet, de Grand-Bourg, Alexandre-Isaac, de Boisripeaux, du Raizet, Yassap, Macal, Courbaril, Telchid, Lamentin, Bambuck, général de Gaulle…
« L’administration rectorale doit revoir sa copie ! »
« C’est une bonne mobilisation, mais on peut encore faire mieux pour faire fléchir l’administration rectorale, ajoute Jean Dernault, Secrétaire général du SPEG. L’administration rectorale doit revoir sa copie et demander au ministère les moyens qu’il nous faut pour construire la réussite de nos jeunes ! »



Une délégation a été reçue par l’administration du rectorat. L’occasion pour les organisations syndicales de rappeler leurs exigences :
- Annulation des suppressions de postes
- Dotation pour répondre à la problématique des élèves en situation de handicap, mais aussi des écoles qui ne sont pas encore en éducation prioritaire et qui devraient avoir des classes dédoublées
- Aucune classe de 6e de plus de 24 élèves
- Retour des divisions de Seconde dans les lycées
« Nous avons aussi exigé la venue d’une inspection générale et nous appellerons à une reconduction du mouvement », précise le Secrétaire général du FSU.
Cécilia Larney