C’est par une allocution depuis Marie-Galante où il est en visite depuis jeudi, que le président Guy Losbar s’est adressé à toutes les parties au conflit du SMGEAG, devenu la grève de l’eau puisque, depuis lundi, la plupart des Guadeloupéens sont privés d’eau.
Qu’a dit Guy Losbar ?
« Ce que nous voulons, indépendamment du sujet de la grève, c’est que nous puissions régler définitivement ces problèmes et que nous n’ayons pas tous les 6 mois, tous les 3 mois, une grève avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer.
Depuis 2 ans, il y a des efforts, des avancées qui ont été réalisées pour l’eau. Mais, ce que nous constatons, c’est que, quand il y a des grèves, qu’il y a des blocages, des sabotages, la population n’a pas cette perception que les choses s’améliorent.
D’où notre volonté qui est cette réunion que nous avons provoquée, avec les syndicats, le préfet et Ferdy Louisy.
Ce qu’on voudrait dire aussi, c’est que les subventions que le département donne, que ces accompagnements du SMGEAG soient pour l’investissement, c’est-à-dire pour réparer les tuyaux, pour réparer les usines, pour que l’eau coule dans les robinet, mais non pas pour assurer le fonctionnement du SMGEAG.
Nous aurons un discours clair avec l’ensemble des représentants syndicaux pour dire que tous les problèmes, ceux de la mutuelle à choisir, entre autres revendications, doivent être traités sans se cacher, de façon à faire en sorte qu’au 30 juin tout ceci soit réglé.
Il faut régulièrement que les différentes parties se rencontrent pour mettre à jour tous ces problèmes et éviter qu’il puisse y avoir toutes ces grèves pénalisantes puisqu’il faut se dire que, quand il y a une grève, quand quelqu’un reste 15 jours sans eau, que quelqu’un doit se faire dialyser ou quand des structures de soins manquent d’eau, que quelqu’un qui fait de la restauration, un boulanger, manquent d’eau, il y a une quantité de personnes qui souffrent.
Parce que d’une certaine manière, quand il y a une grève, c’est tous les acteurs qui sont pris en otage.
Et nous, en tout cas moi personnellement, ce que je souhaite, c’est qu’on trouve des solutions pérennes.
Mon rôle c’est de faire en sorte que les investissements se fassent pour réparer les réseaux d’eau du mieux possible dans l’intérêt des Guadeloupéens. »
