Guadeloupe. Le président des MPI appelle à la raison

Il n’y a pas beaucoup d’eau dans les robinets. La cause est double : des sabotages sur le réseau et un mouvement de grève au SMGEAG, le syndicat unique de l’eau. La président des MPI, Franck Desalme, commente.

Les conséquences non prises en compte par les protagonistes, liés à une alimentation discontinue en eau potable sont évidemment diverses dans la vie économique et sociale guadeloupéenne, provoquant ici et là des obligations de s’adapter pour les personnes âgées ou handicapées, des difficultés pour travailler dans le secteur médico-social, des fermetures d’écoles…

La traduction de cet état de fait sur les entreprises industrielles locales, notamment du secteur agro-alimentaire, ainsi que dans l’ensemble des secteurs qui utilisent l’eau comme matière première ou comme élément nécessaire à leurs process de production se résume comme suit :

  • mise à l’arrêt d’un grand nombre d’entreprises depuis plusieurs jours ;
  • blocages et fragilisation de systèmes froid fonctionnant à l’eau ;
  • rupture totale de capacités de production pour plusieurs entreprises ;
  • perte de compétitivité déjà observables ;

Le caractère intentionnel ou non de ces contraintes imposées ne sera pas relevé, cependant l’Association des Moyennes et Petites Industries de Guadeloupe entend condamner fermement une situation beaucoup trop récurrente dont les impacts économiques et sociaux apparaissent totalement démesurés.

L’Association des MPI de Guadeloupe en appelle à la responsabilité de tous, pour éviter que ce conflit n’aboutisse à des catastrophes économiques dont les répercussions sur l’emploi deviendraient inévitables.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​

KARIB'Archives

Rechercher un article par mot clé dans nos archives à partir de 2020

DERNIERES INFOS

LE TOP KARIB'INFO