A l’initiative de son maire, Adrien Baron, et du conseil municipal de Sainte-Rose, un hommage solennel a été rendu, samedi 8 février, à Marlène Canguio, ancienne athlète de haut-niveau, agricultrice et femme de cœur.
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Sur le parvis de la mairie de Sainte-Rose, toute la matinée, les Sainte-Rosiens puis les Guadeloupéens qui la connaissaient et l’appréciaient, les témoignages se sont succédés à côté du cercueil de Marlène Canguio qui n’en demandait pas tant.
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Adrien Baron, maire de Sainte-Rose :
Femme humble et travailleuse, elle a pratiqué l’athlétisme de haut-niveau, jusqu’à sa participation en équipe de France et en individuel aux Jeux olympiques de Tokyo en 1964.
Peu satisfaite de l’ambiance en équipe de France qui accueillait pour la première fois une femme noire, domienne, en haut-niveau d’athlétisme, Marlène Canguio était revenue en Guadeloupe, rangeant ses crampons pour se chausser de bottes. Non des bottes de sept lieues mais des bottes d’agricultrice, les pieds dans la terre de Morne Rouge, son quartier.
Henri Yacou, premier maire adjoint :
Là, pendant le reste de sa vie, elle a exercé la profession difficile d’agricultrice. Elle doit être l’une des premières femmes d’ici à coiffer sa tête de ce qu’on appelle aujourd’hui des locks et qui s’appelait alors des nattes, par commodité sans doute mais autant pour affirmer sa féminité et ses racines africaines.
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Les témoignages n’ont pas manqué, qui ont permis de confirmer que Marlène Canguio avait le cœur sur la main, était une bonne voisine, mais qu’il ne fallait pas lui marcher sur les pieds.
Camille Elisabath, vice-président du Conseil régional :
Si Isabelle Amireille-Jomie est trop jeune pour se souvenir des exploits de Marlène Canguio sur la cendrée, elle se souvient de la femme engagée.
Isabelle Amireille-Jomie :
Au nombre de ceux qui ont tenu à être présents, un ancien athlète, passionné d’athlétisme et ancien président de la Ligue régionale, Me Ernest Daninthe :