Le Groupe Bernard Hayot (GBH) est montré du doigt comme fauteur de hausse des prix en Martinique (et ailleurs sans doute). La réussite insolente d’un Martiniquais qui a réussi, au long d’une vie, à créer un empire commercial de grande envergure, en agace certains. Ici, GBH joue le respect des lois et règlements et Stéphane Hayot, directeur général, veut le faire savoir.
Notre groupe a déposé et publié ses comptes consolidés au greffe de Fort-de-France, pour les cinq derniers exercices, soit de 2019 à 2023. Ils le seront dorénavant chaque année. Ces comptes intègrent la totalité des activités et des résultats des filiales de GBH sur ses 19 territoires, à l’international, en France Hexagonale et dans les territoires d’Outre-Mer.
Ce communiqué vise, dans une démarche de transparence, à en commenter les principaux chiffres :
Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe atteint 4,9 milliards d’euros en 2023, dont 16% est réalisé en Martinique où se trouve notre siège social. 84% du chiffre d’affaires du groupe est réalisé dans les autres territoires d’Outre-mer français et à l’international avec une présence du groupe au Maroc, en Algérie, en Côte d’Ivoire, au Costa Rica, en République Dominicaine, à Sainte-Lucie, en Chine, au Royaume Uni, à Madagascar, à l’Ile Maurice et aux Etats-Unis.
La marge brute globale du Groupe est de 34 %. Certains métiers, comme la grande distribution alimentaire ou l’automobile ont des marges brutes plus faibles. D’autres, dans les services tels que la location automobile ou dans l’industrie avec la production de rhums, ont des marges brutes plus élevées. Cette marge brute permet de payer l’ensemble des charges de l’entreprise, les salaires versés à nos 18 000 collaborateurs, l’ensemble des frais de fonctionnement et 260 millions d’euros d’impôts, de taxes et de contributions sociales patronales.
Le résultat net consolidé du groupe a été de 228 millions d’euros en 2023, soit 4,6% de notre chiffre d’affaires. En moyenne, sur les cinq dernières années, notre résultat net a représenté 4% du chiffre d’affaires. Cette rentabilité est largement inférieure à la moyenne des grands groupes français. En 2023, le résultat des sociétés du CAC 40 était ainsi de 8,9% du chiffre d’affaires. A titre d’exemple, pour quelques grands groupes français : le résultat net de Decathlon se monte à 6% de son chiffre d’affaires, celui de Vinci à 7,4%, de Stellantis à 9,8%.
Par ailleurs, il est important de bien comprendre que le résultat consolidé est l’agrégation des résultats de toutes nos sociétés, dans tous nos territoires. Il donne une vision globale, mais la réalité est plus complexe, certaines sociétés sont bénéficiaires, d’autres sont en pertes. Nous évoluons dans des environnements risqués, par exemple en 2024, nous avons dû faire face aux émeutes en Nouvelle Calédonie, et au cyclone Chido qui a gravement touché Mayotte.
Ce résultat permet à GBH d’investir résolument dans les territoires où il est présent. Ainsi en 2023, le groupe a investi 306 millions d’euros, plus que son résultat annuel. En Martinique, l’effort a été particulièrement significatif avec 68 millions d’euros investis en 2023, dont plus de 30 millions d’euros pour l’agrandissement et la rénovation du centre Océanis au Robert en Martinique. Ces investissements ont créé de nombreux emplois directs et indirects.
En 2023 également nous avons poursuivi notre développement à l’international avec notamment l’acquisition d’un importateur/distributeur automobile au Costa Rica, de deux supermarchés en République Dominicaine et d’un distributeur de spiritueux en Angleterre. Ces investissements d’aujourd’hui assureront la pérennité du Groupe au profit des territoires où nous sommes présents.
Depuis sa création en 1960, le groupe a toujours réinvesti l’essentiel de ses résultats dans ses activités. Les fonds propres ainsi constitués permettent d’emprunter auprès des banques, de financer ses stocks et ses constructions et équipements.
Le taux de distribution des dividendes des sociétés du CAC 40 en 2023 s’élève à 48% des résultats nets contre 10% environ chez GBH en moyenne sur les 5 dernières années. Ainsi 90% des résultats sont réinvestis chaque année dans nos territoires d’implantation.
Notre groupe est avant tout fier de la qualité de ses collaborateurs de leur dynamisme.
Nous tenons à rappeler qu’en Martinique notre groupe n’a construit qu’un seul hypermarché dans le secteur de la grande distribution. Les autres établissements ont été acquis et rénovés à la suite de difficultés financières rencontrées par leurs précédents propriétaires, préservant ainsi les emplois. Aujourd’hui, avec quatre magasins en Martinique, nous détenons 26% des parts de marchés de la distribution alimentaire, marché sur lequel opèrent sept acteurs indépendants.
Les consommateurs des différents territoires où nous sommes implantés nous font confiance en choisissant régulièrement nos enseignes. S’ils se rendent chez nous, c’est parce que nous sommes souvent moins chers ou que nous offrons un meilleur service.