Le 14 décembre 2024, Mayotte est dévasté par le passage du cyclone tropical Chido. Un phénomène d’une telle ampleur ne s’était pas produit dans l’archipel depuis plus de 90 ans.
Onze mois après Belal, à La Réunion, et sept ans après Irma à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, Chido rappelle le caractère élevé du risque cyclonique dans les Outre-mer.
Les cyclones, un risque majeur parmi d’autres risques naturels que sont les séismes, les éruptions volcaniques, les tsunamis, les glissements de terrain. Un large éventail de menaces accrues par les facteurs géographiques et économiques que constituent la concentration de la population sur les littoraux et un haut niveau d’habitat informel.
Conjugués aux effets du changement climatique, ces aléas rendent indispensable le développement d’une politique de prévention et de gestion de ces risques. Pour autant, la sensibilisation de la population, les exercices de simulation, l’adaptation des constructions et le respect des normes de protection demeurent insuffisants à ce jour dans les territoires ultramarins.
Si une « culture du risque » existe, beaucoup reste encore à faire, ne serait-ce qu’en matière de couverture assurantielle.
Dans le magazine, Outre-mer, et si on bougeait les lignes ?, Siti Daroussi aborde, avec ses invités, la question des risques naturels majeurs qui menacent les Outre-mer, sur les moyens de s’y préparer et, pourquoi pas, d’en réduire la portée.
Mercredi 5 février, à 21 h 40 sur Guadeloupe la 1e