Ce jeudi 11 février, les étudiants de première année de médecine se sont réunis à l’entrée de l’Université des Antilles à Pointe-à-Pitre afin de se mobiliser contre la mauvaise organisation de leur filière qui a été réformée cette année.
Les élèves de première année de médecine ont tenu à protester ce jeudi 11 février contre la mauvaise organisation de leur filière qui a connu une réforme qui a été appliquée dès le début de l’année scolaire. « Nous avons l’impression d’être les cobayes de cette réforme », explique Norma Bordin, porte parole des élèves mobilisés.
« Nous en avons parlé
NORMA BORDIN
à de plusieurs reprises à l’administration sans avoir de réponse concrète. »
Depuis le début de l’année scolaire, la première année de médecine a été réorganisée conformément au plan Ma Santé 2022 un projet de loi adopté en 2019. Ainsi, les étudiants de première année de médecine ont désormais deux options lors de leurs entrées dans les études. Le cursus parcours d’accès spécifique en santé dit PASS et la licence avec une option santé appelée LAS. Une réorganisation qui alourdit le travail à fournir déjà conséquent en première année de médecine.
Par ailleurs, la mise en place de ce double cursus laisserait à désirer. Selon les élèves certains cours se chevauchent entre la première année de médecine et la licence. « Nous en avons parlé à de plusieurs reprises à l’administration sans avoir de réponse concrète », poursuit Norma Bordin.
Mise en place pour minimiser l’échec en première année d’études, « la réforme en pratique nous pousse d’une certaine façon à l’échec » écrivent les étudiants dans un communiqué. Trop nombreux dans la filière principale (PASS) les élèves sont contraints de choisir leurs matières mineures en fonction des places disponibles. Cependant, ces matières dites mineures occupent énormément de temps et demandent une énorme charge de travail. De surcroit, l’annulation du redoublement force les élèves à se réorienter dans une de ces matières.
Mobilisés ce jeudi 11 février, les élèves de première année de médecine espèrent rencontrer prochainement l’administration de l’UFR de médecine pour discuter de ces difficultés.
Tafari TIROLIEN
