Le président du conseil régional, Ary Chalus, va visiter le chantier de Lizin Santral lundi 3 février 2025, à Macaille, Anse-Bertrand (zone d’activité Grands-Fonds Macaille). L’un des grands chantiers de sa deuxième mandature dont on ne voit pas la fin.
Cette visite de Lizin’Santral, magnifique réalisation dont on peut craindre qu’elle soit sur-dimensionnée, sera l’occasion de faire le point sur l’avancée des travaux de l’usine de transformation des produits agricoles et de découvrir les installations du site. La dernière visite d’une délégation régionale conduite par Ary Chalus date du 12 septembre 2023.
Le projet Lizin’ Santral, présenté par la Communauté d’agglomération du Nord Grande-Terre (CANGT), a été retenu par la
collectivité régionale au titre du Schéma Régional de Développement Economique d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII), ainsi que du Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (SRESRI) comme étant un projet structurant pour le territoire et pilote en matière d’agro-transformation.
Lizin’Santral s’inscrit ainsi dans la stratégie régionale visant à promouvoir une agriculture compétitive et durable, avec pour objectif affiché de développer la transformation des produits agricoles.
En ce sens, la Région Guadeloupe a orienté sa politique en faveur de l’agrotransformation de la production locale, en s’engageant vers la structuration de ce secteur.
Lizin Santral est donc une première opportunité pour impulser un schéma de développement entièrement axé sur l’optimisation d’une production locale pérenne.
Lors de sa visite le 12 septembre 2023, le président de région avait dit son agacement de voir que le chantier n’avançait pas. Il lui était promis que Lizin’Santral ouvrirait en juin 2024. Sept mois après cette ouverture théorique, dix-sept mois après cette dernière visite officielle, les observateurs sont impatient de voir l’avancée des travaux…
Le danger, une fois la structure mise en place, ont dit les intervenants — dont le Dr Henry Joseph, le Pape Vert, Jean-Marie Derussy, nutritionniste, Boris Damase, agriculteur-éleveur — c’est que l’usine n’ait pas assez de produits à traiter.
« Oui, il ne faudrait pas nous faire une coquille vide et continuer d’importer ce que nos enfants mangent à la cantine ! », a surenchéri avec raison Ary Chalus. A voir et à suivre.
