Les corps de deux des victimes sont très difficiles d’accès. Les tentatives de les récupérer sur un terrain hostile se poursuivront jeudi matin.
Suite à l’accident d’avion de tourisme de type Cessna 172 S survenu le 26 janvier, les sapeurs-pompiers du GRIMP dépêchés par la préfecture ont permis de récupérer hier deux des quatre corps au cours d’opérations délicates.
Mercredi 29 janvier, la préfecture a déployé l’hélicoptère de la Sécurité Civile Dragon 972, avec deux gendarmes du GIGN et un gendarme mobile de l’escadron de Gap, experts en franchissement opérationnel, afin de compléter l’analyse des sapeurs-pompiers du GRIMP réalisée hier.
Leur mission étant de tout tenter pour récupérer les corps des deux autres victimes, dans un environnement profondément dangereux pour la sécurité des sauveteurs.
Malgré plusieurs tentatives, il n’a pas été possible de procéder à la récupération des corps en raison des conditions météorologiques et d’extrêmes difficultés d’accès, particulièrement menaçantes pour les militaires et sapeurs-pompiers engagés.
Le préfet assure les familles de la détermination absolue de la France à récupérer les corps de ses ressortissants et de la poursuite des opérations, fait savoir la préfecture.
On en sait un peu plus sur les péripéties qui ont précédé le crash de ce petit avion dans lequel avaient pris place les quatre jeunes martiniquais. Partis de Martinique, ils s’étaient posés en Dominique mais, le matin de leur dernier vol, le temps était mauvais et les jeunes gens hésitaient à repartir. Cependant, en début d’après-midi, l’avion a décollé pour se crasher en pleine forêt quelques minutes plus tard.
Les parents des victimes ont manifesté leur émotion en regrettant que les autorités aéroportuaires dominiquaises n’aient pas signalé que le temps forcissait et qu’il pouvait être judicieux de ne pas voler…