L’UNSA, l’UTC-UGTG et la CGTG du SMGEAG ont déposé un préavis de grève. Ils souhaitent changer de mutuelle, celle qui est en cours actuellement pour les salariés ne leur convient pas. Le président Ferdy Louisy répond aux syndicats par l’intermédiaire de Marcus Agbekodo, directeur général : on ne change pas de mutuelle mais on négocie pour un nouveau marché d’ici fin 2025.
Que s’est-il passé ? L’UNSA, l’UTC-UGTG et la CGTG du SMGEAG ont déposé un préavis de grève dans lequel ils demandent que l’on prenne en compte que la complémentaire santé et prévoyance choisie par la DRH soit revue.
« Depuis plusieurs mois, les représentants du personnel élus au SE et au CST ont alerté puis dénoncé à plusieurs reprises le choix unilatéral de la Direction du SMGEAG, spécifiquement la DRH, concernant la complémentaire santé et prévoyance.
Malgré les procédures qu’imposent les dispositions légales et les solutions portées par les élus des instances, vous avez choisi d’ignorer les demandes du personnel. Les agents du SMGEAG sont constamment exposés aux risques dans leurs activités.
En conséquence, les organisations syndicats demandent pour le personnel de droit privé, à maintenir les garanties et les contrats antérieurs, et pour le personnel de droit public, à appliquer la participation employeur en matière de :
. Assurance complémentaire santé
. Assurance complémentaire prévoyance. »
Le président Ferdy Louisy leur répond par un courrier le 28 janvier : « À mon arrivée à la présidence du SMGEAG, ce contrat, régi par le Code de la commande publique avait déjà été attribué à la MNT. La résiliation de ce marché engendrerait des pénalités significatives pour le SMGEAG évaluées à environ 146 000 € pour la MNT et 160 000 € au titre des obligations légales envers l’URSSAF.
Conscients de la situation financière précaire dans laquelle se trouve le SMGEAG, ainsi que des difficultés à maintenir les paiements de vos salaires ainsi que les factures de nos prestataires, nous ne pouvons-nous permettre une telle perte financière. Ainsi la solution qui s’impose est de maintenir la mutuelle actuelle, qui est reconductible chaque année pendant 5 ans. Nous nous engageons à travailler dès le mois de février à l’établissement d’un nouveau cahier des charges afin de relancer l’appel d’offres sous la forme d’une procédure avec négociation pour un nouveau marché avant la fin de l’année 2025. »
« Par ailleurs, vous avez soulevé l’absence d’indemnités pour frais de décès et d’obsèques au sein de la mutuelle.
Je souhaite préciser que ces garanties sont incluses dans le marché de Prévoyance qui a été notifié. »
A suivre.
Le courrier :