Guadeloupe. A Rivière-Sens, le problème des voiliers trop près de la côte est toujours là

Après l’intervention de la justice et de la gendarmerie samedi dernier sur le plan d’eau de la plage de Rivière-Sens, à Gourbeyre, il ne reste plus que 4 bateaux sur les 29 qui gênaient et ils sont éloignés de la côte. Mais…

« Nos enfants du Sud Basse-Terre ont le droit, eux aussi, d’apprendre à nager et de profiter des bienfaits de la mer et de la natation. Il ne leur reste plus que la mer et ce seul espace agréé du plan d’eau de la plage de Rivière-Sens à Gourbeyre pour poursuivre leur apprentissage puisque la seule piscine agrée du sud Basse-Terre, à Rivière-des-Pères, est fermée… depuis de nombreux mois », réagit Prosper Congré, président du Cercle des nageurs de la Région de Basse-Terre (CNRBT).

Que s’est-il passé à Rivière-Sens ? Ce site de baignade des Basse-Terriens et lieu d’entraînement et de loisirs de 40 000 scolaires de la région de Basse-Terre était pollué par la présence, à quelques dizaines de mètres du rivage d’une trentaine de voiliers à l’ancre installés là depuis deux semaines.

Outre les dommages occasionnés par les ancres sur le fond marin, il y avait le déversement de déchets par-dessus bord et le danger que faisaient courir aux enfants nageant les youyous assurant la navette entre les voiliers et la côte pour le ravitaillement.

Prosper Congré a écrit au rectorat, à la préfecture, au maire de Gourbeyre, prévenu des élus de la région, pour sensibiliser à cette situation difficile. Déjà, certains ont répondu, notamment en envoyant des gendarmes pour vérifier les documents de navigation des propriétaires de voiliers.

« Travaillons tous ensemble pour un juste équilibre, pour une parité, pour une équité de notre territoire et apprenons à vivre ensemble en offrant à nos enfants, tous nos enfants, une même chance de grandir, de se développer et de réussir en toute harmonie », dit M. Congré.

Rapidement, il entend que les autorités reviennent sur leur intention de mettre des bouées et corps morts pour amarrer les bateaux à une centaine de mètres de la côte. Il faudrait, selon lui, repousser cette distance à 150 voire 200 mètres, et pas dans l’axe de la plage, plutôt sur le côté sud, plus près de la côte de Vieux-Fort.

A suivre…

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