Comme le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France, la Cour d’appel a retenu l’offre du groupe Karukéra (Creole Beach) et de la SARL Casbat-Groupe Cogit.
Les 55 salariés de l’hôtel Batelière ont espéré jusqu’au dernier moment que l’hôtel ne serait pas cédé. Pourtant, en première instance, les dossiers des deux parties en présence ne laissaient pas de doute.
Le dossier déposé par le groupe Karukéra (Creole Beach) de Patrick Vial-Collet, et la SARL Casbat-Groupe Cogit, était le plus sérieux, reposant sur un projet de reprise parfaitement argumenté. Et financé.
L’appel interjeté par les anciens actionnaires, le groupe Monplaisir, qui a trouvé des partenaires et des financements de rencontre de dernière minute, n’a pas convaincu. Les magistrats de la Cour d’appel ont estimé que le dossier de continuation manquait de garanties. Le ministère public avait même souligné le « manque de sérieux » de la contre-proposition en première instance. Le ministère public en appel avait les mêmes arguments.
Dans son arrêt, la cour d’appel de Fort-de-France a donc confirmé la liquidation de la structure et sa cession au groupe Karukéra (Creole Beach), présidé par le Guadeloupéen Patrick Vial-Collet, et la SARL Casbat-Groupe Cogit.