Rodrigue Petitot, chef de file du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro caribéennes (RPPRAC), comparaît au tribunal judiciaire de Fort-de-France.
Les trois autres mis en cause, Gwladys Roger, Mario Briand et Florence Saint-Pierre, ont bénéficié d’un report au 31 mars, contrairement à M. Petitot.
Cependant, témoins de la défense, ils sont à l’audience.
Que leur reproche-t-on ? Une « violation de domicile » commise lors de l’intrusion dans le parc de la résidence préfectorale, le 11 novembre 2024.
Depuis le 12 novembre, Rodrigue Petitot n’est pas libre, d’abord en garde à vue puis en détention préventive.
La plupart des personnes citées sont absentes, dont plusieurs élus.
En fait, toute la matinée a été consacrée à des demandes retenues ou pas des avocats de la défense.
Le procès a repris à 13 h 30 dans une ambiance assez chaude devant les grilles du palais de justice.