La première Caravane des droits de l’année 2025 a été déployée, vendredi 10 janvier, à Capesterre-Belle-Eau.
Le village de La Caravane des droits, installé sur la place de la mairie, a accueilli de nombreux visiteurs désireux d’obtenir des informations cruciales sur leurs droits sociaux.
Les stands de France Travail, de la Caisse d’allocations familiales, et des autres institutions ont été pris d’assaut par la foule capesterrienne quelques minutes après l’ouverture du village de La Caravane des droits, vendredi 10 janvier. L’initiative, lancée dans le cadre du projet Territoire zéro non recours, a pour objectif de « réduire la fracture d’information que connaissent de nombreux Guadeloupéens sur les droits sociaux ».
« Cette initiative permet de lutter contre un constat qui est assez préoccupant : 35 % des personnes qui ont droit au revenu de solidarité active (RSA) en Guadeloupe n’en font pas la demande », rappelle Arnaud Duranthon, sous-préfet en charge de la cohésion sociale, du travail et de la politique de la ville.
Dans chaque commune de l’archipel
Il s’agit de la quatrième édition de l’événement. Capesterre Belle-Eau a accueilli pour la première fois La Caravane des droits. Cette année, il y aura six caravanes des droits. La préfecture souhaite assurer une Caravane des droits dans chaque commune de Guadeloupe d’ici trois ans.
Francette, 62 ans, a ainsi obtenu l’information qu’elle souhaitait pour accéder à la retraite. « J’ai également pu faire mes impôts, d’habitude je dois me déplacer pour faire cela parce que j’ai du mal à le faire », explique-t-elle.
Au stand du CCAS (Centre communal d’action sociale), les personnes présentes se renseignent également auprès de Ludivine qui oriente chacun vers les différents services. « Les usagers s’interrogent sur la CAF, l’Assurance maladie, la Caisse des retraites, les rénovations d’habitation ». Organisée en début d’année, l’opération tombait à point nommé !
Tafari Tirolien