Télévision. Familles de criminels : les victimes collatérales

Dans l’ombre des coupables, il y a leurs familles qui portent souvent la responsabilité ou la honte d’un crime qu’elles n’ont pourtant pas commis.

Embarquées malgré elles dans la tourmente, les familles des coupables se retrouvent confrontées à des questions et à des choix impensables avant le drame. Obligeant chacune à reconsidérer les liens familiaux face à l’épreuve. Ce questionnement, Margaux y a fait face à seulement 13 ans, quand son frère a violé et assassiné une jeune fille du même âge qu’elle. Marquée par les procès et le regard des autres, elle s’est construite en restant irrémédiablement soudée à sa famille.

L’actrice Firmine Richard n’a pas non plus coupé les liens avec son fils, coupable de meurtre. Il est incarcéré, elle se rend en prison pour le voir. Pour Amandine et son père André, la découverte des abus sexuels de leur oncle et beau-frère au sein de leur famille a eu l’effet d’une déflagration. Au bouleversement, face à cette révélation d’inceste, s’est ajoutée la culpabilité de ne pas avoir compris avant.

Quand on est proche de la victime mais aussi du coupable, comme Françoise et Laurence qui ont assisté au féminicide de leur mère, il n’est pas rare de se retrouver dans un conflit de loyauté. Pour les deux sœurs, il aura fallu une trentaine d’années pour savoir quels liens elles souhaitaient ou non entretenir avec leur père meurtrier. Jean-Yves, lui, a vécu l’impensable. Un soir d’octobre 1983, il a assisté impuissant au massacre de 6 membres de sa famille, tués par son ex-beau-frère.

Mercredi 8 janvier, à 22 h 35 sur France 2

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