Lèspri lawonn continue à Lafabri’k, à Pointe-à-Pitre. Depuis ce lundi après-midi et jusqu’au 12 février, vous pouvez prendre part à la carte blanche de Gilbert Laumord.
C’est dans une atmosphère à la fois réaliste, magique et intimiste que le metteur en scène Gilbert Laumord s’est présenté aux 6 participantes du premier jour, lundi 8 février. Agées de 11 à 70 ans, qu’elles soient initiées au théâtre ou pas, après deux heures d’échanges, parfois à cœur ouvert, elles étaient ravies de ce moment et déterminées à poursuivre l’aventure.
Véronique est à la retraite depuis quelques années et s’est redécouvert un goût pour l’art. Peinture, danse et pourquoi pas le théâtre aussi ! « C’est génial, je suis agréablement surprise et très contente de rencontrer des gens qui, comme moi, veulent bien découvrir des méthodes de travail, de prise de conscience de soi », confie Véronique.
Un sentiment partagé par Sonia : « J’ai trouvé cela très intéressant. Cette connexion qu’on a vécue prouve que tout le monde devait se rencontrer aujourd’hui. J’ai hâte d’être à demain ! »
Une évidence pour Gilbert Laumord
Une hâte également partagée par Gilbert Laumord, comédien et metteur en scène. Du Danemark en passant par la Guadeloupe, puis par Séoul avant de continuer par le Canada et de revenir finalement sur sa terre de Guadeloupe, à cause (ou grâce) à la situation sanitaire.
Gilbert Laumord prend plaisir à partager son histoire, voire ses histoires. Mais il prend surtout plaisir à transmettre sa passion et ses concepts. Lèspri lawonn, initié par Léna Blou, à Lafabri’k, est pour lui une évidence. Une rencontre prévue.
« J’ai beaucoup aimé la manière dont les gens ont joué le jeu. Cela présage d’un bon travail dans le futur. C’est magnifique de la part de Léna qui nous a invités à cet exercice. C’est magnifique que cela soit un lieu où on peut se rencontrer sans étiquette. C’est une réunion d’êtres humains qui ont à partager avec d’autres êtres humains et les différentes disciplines artistiques sont simplement des canaux », dit Gilbert Laumord.
En effet, les plus courageuses ont pu poursuivre avec la carte blanche de Léo Lérus, danseur chorégraphe. Cette semaine au Larel Bigidi’Art semble prometteuse.
Elodie Soupama