Le Comité d’Animation Sportive et Culturelles, organisateur du Festival de gwoka en Guadeloupe, célèbre le 10e anniversaire de l’inscription du gwoka sur la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.
Il y a 10 ans, le 26 novembre 2014, le gwoka a été inscrit sur la Liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco comme « Musique, chants, danses et pratique culturelle représentatifs de l’identité guadeloupéenne ».
Une date historique que les organisateurs du Festival de gwoka célèbre, mardi 26 novembre, à Sainte-Anne. En complément des interventions des acteurs du gwoka, le documentaire de Philippe Mugerin, Gwoka-la Linesko, jou mèkredi-lasa, sera diffusé, Otantik Biguine et Kannida se produiront et Laurent de Bompuis, photographe du festival, présentera l’exposition, 20 ans du Festival de Gwo Ka en photos.
Félix Cotellon, l’initiateur
L’inscription du gwoka à l’Unesco émane d’un projet de diffusion et de promotion porté le Comité du Lyannaj pou Gwoka, présidé alors par Félix Cotellon. Il était par ailleurs, président de Rèpriz, Centre Régional des Musiques et Danses Traditionnelles et Populaires de la Guadeloupe, et du CASC (Comité d’Animation Sportive et Culturelles), organisateur du Festival de gwoka.
Il a, avec des personnalités, des associations et des acteurs du gwoka, présenté le projet intitulé « Gwadloup ansam pour l’inscription du Gwoka sur la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco ».
Reconnu pour sa qualité, son processus démocratique d’inscription et la grande implication des porteurs de tradition, le dossier de candidature du gwoka figure depuis, parmi les « bons exemples » sélectionnés par le Comité intergouvernemental de l’Unesco.
Sainte-Anne, Montmain, salle Francisque Baptiste. Mardi 26 novembre, à 18 h 30.