Guadeloupe. Gendarmerie et police municipale main dans la main à Sainte-Rose

Meurtre à Sainte-Rose, coups de feu à la Boucan. Depuis le début de l’année, les affaires de violences avec arme et/ou en famille sont nombreux à Sainte-Rose. Pour faire face à cette situation, le maire de Sainte-Rose, Adrien Baron, a souhaité la signature d’une convention entre le général Christophe Perret, commandant la gendarmerie en Guadeloupe, et la mairie, au nom de la police municipale.

Adrien Baron, au micro. @AJV

Le maire, le général, le préfet Xavier Lefort, la procureure de Pointe-à-Pitre, Caroline Calbo (pour une seconde convention) se sont retrouvés sur la place de la mairie, mardi 12 novembre, pour signer cette convention.

Le maire le reconnaît : « Depuis plusieurs années, les conditions de vie se sont détériorées dans les quartiers sensibles de Sainte-Rose, entraînant divers actes de délinquance qui menacent la sécurité des personnes et des biens. »

Pourquoi cette situation ? Dans son discours, Adrien Baron a rappelé que la Boucan avait été, de tous temps, le lieu des luttes pour une meilleure rétribution des salariés de la canne. Cet état d’esprit, rebelle, se retrouve aujourd’hui dans les exactions constatées d’autant qu’on a construit sur ce terreau fertile des immeubles d’habitation où les gens sont les uns sur les autres.

Adrien Baron :

Cette situation ne peut se prolonger et exige des mesures fortes.

Conscient de la gravité de la situation et souhaitant renforcer la sécurité des habitants, le maire de Sainte-Rose, a pris l’initiative d’agir pour endiguer ces phénomènes de violence. Il y a été encouragé par le préfet Xavier Lefort.

Xavier Lefort :

La première mesure prise est la signature d’une convention de coordination entre la Gendarmerie Nationale et la Police Municipale.

Le général Perret s’est félicité des bons rapports entretenus entre la brigade de gendarmerie et la police municipale à Sainte-Rose.

Général Christophe Perret :

Seconde mesure, qui donne lieu à une seconde convention, la mise en place d’un tribunal forain à Sainte-Rose, qui siégera à France Services, pour réprimer les petits délits, par des travaux d’intérêt général ou autres mesures douces dissuasives et éducatives. Les cas plus graves seront traités à Pointe-à-Pitre, au tribunal judiciaire comme à l’accoutumée, à dit Caroline Calbo, procureure.

Caroline Calbo :  

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