Pendant deux jours, les 5 et 6 novembre, les Journées scientifiques de l’université de Yaoundé (Cameroun) ont rendu hommage à l’écrivaine guadeloupéenne, Maryse Condé (1934-2024).
Ecouter et habiter le monde autrement avec Maryse Condé est le thème des Journées scientifiques organisées à l’université de Yaoundé avec l’Atelier de critique et d’esthétique littéraire, l’Institut français du Cameroun, le Centre international pour le patrimoine culturel et artistique. Ateliers, table ronde, exposition, témoignages, documentaire… ont rythmé les deux journées d’hommage consacrées à Maryse Condé.
L’intervention du Pr Yvette Marie-Edmée Abouga (Université de Yaoundé 1), sur Maryse Condé et l’immensité -monde a été suivie de plusieurs ateliers : Imaginaires de la relation et figures de la mondialité, Intranquillités identitaires et nouvelles humanités mémorielles, Itinéraires et expériences diasporiques, animés par universitaires du Cameroun, d’Allemagne, de Belgique, du Togo, du Gabon, du Canada, des Antilles, de La Réunion…
Avec Sylvie-Anne Condé, Estelle-Sarah Bulle, Dr Ronald Selbonne, Dr Xavier Luce
Portant la voix de la Guadeloupe avec Sylvie-Anne Condé, présidente de l’association Kaz à Condé, le Dr Ronald Selbonne a apporté son témoignage. Le Dr Xavier Luce (Université des Antilles) est intervenu au cours de l’atelier Itinéraires et expériences diasporiques sur le thème, Une cannibale en Asie.
Les ateliers de la deuxième journée étaient consacrés aux Paroles des/aux femmes : de l’invisibilité à la visibilité, Héritages de Maryse Condé. Lors de ce dernier atelier, étaient programmées les interventions de l’auteure Estelle-Sarah Bulle (D’une écrivaine à l’autre : trouver mon écriture grâce à Maryse Condé) et du Dr Ronald Selbonne (L’identité sans fards de Maryse Condé ou la traversée de l’incertitude), ainsi que la diffusion du documentaire Moi, Maryse C., écrivain, noire et rebelle, de Dimitry Zandronis.
Une table ronde (Sortir de la mélancolie post-coloniale) avec le Dr Ronald Selbonne a clôturé les échanges.