Les sénateurs ultramarins dénoncent l’augmentation anticipée des tarifs d’Air France-KLM : une hausse injustifiée qui pénalise les Outre-mer.
Plusieurs Sénateurs ultramarins, dont Dominique Théophile, Victorin Lurel, Solanges Nadille, Frédéric Buval, Salama Ramia, Marie-Laure Phinera Horth, Georges Patient, Saïd Omar Oili et Stéphane Fouassin s’indignent de la décision d’Air France-KLM d’augmenter les tarifs des billets d’avion, en prévision de la hausse de la fiscalité prévue dans le projet de loi de finances pour 2025.
Cette décision unilatérale, prise avant même la fin des débats parlementaires sur ce sujet, démontre un mépris pour le processus démocratique et aggrave une situation déjà difficile pour nos concitoyens ultramarins.
Un contexte de vie chère insoutenable
Alors que le débat sur le coût de la vie est au cœur des préoccupations des Outre-mer, cette augmentation tarifaire vient frapper durement des populations pour qui l’aérien est un service essentiel et non un luxe. Les familles, les étudiants, et les entreprises, dépendant de cette mobilité, se voient ainsi imposer des coûts supplémentaires, sans aucun respect pour le rôle du Parlement dans la fixation de cette fiscalité.
Un appel à la mise en demeure de la compagnie
Les sénateurs ultramarins exigent qu’Air France-KLM renonce immédiatement à cette hausse injustifiée.
Ils appellent le ministre des Transports à mettre en demeure la compagnie de revenir sur cette décision précipitée et inadmissible. Il est essentiel que le gouvernement rappelle fermement à Air France-KLM qu’aucune entreprise ne peut se substituer à la volonté parlementaire ni alourdir la charge financière des citoyens sans considération pour le débat démocratique en cours.
Une solidarité inébranlable pour les populations des Outre-mer
Dans un contexte économique tendu, les sénateurs ultramarins resteront vigilants pour que les droits et les intérêts des populations d’outre-mer soient pleinement respectés. Ils continueront de s’opposer à toute décision unilatérale qui viendrait fragiliser davantage ces territoires déjà durement éprouvés.