Avec les députés Ultramarins et Corses, le député Max Mathiasin a interpellé le Premier ministre sur le triplement de la taxe Chirac qui menace de rendre les billets d’avion encore plus inaccessibles pour les concitoyens Ultramarins et Corses. « Il est urgent de préserver la continuité territoriale », a-t-il dit.
Lors des questions au Gouvernement, le 16 octobre, le député Max Mathiasin a interpellé le Premier ministre, Michel Barnier, sur le prix exorbitant des billets d’avion. Il lui a demandé de s’opposer au triplement de la « taxe Chirac » prévue dans le budget pour 2025 qui aurait pour conséquence d’augmenter encore de façon insoutenable le prix des billets pour les concitoyens ultramarins et corses.
Rappelons qu’à l’origine, la taxe de solidarité sur les billets d’avion servait à financer l’achat de médicaments pour les pays en développement. Mais elle a été détournée depuis 2020 pour financer aussi et surtout l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France.
Quand un billet d’avion Pointe-à-Pitre / Paris est trois fois plus élevé qu’un Paris / New York, quand un Pointe-à-Pitre / Fort-de-France coûte le double d’un Pointe-à-Pitre / Miami, comment parler de continuité territoriale ? s’est insurgé Max Mathiasin.
En réponse au député Mathiasin, le ministre de l’Économie et des Finances, Antoine Armand, a affirmé que le Gouvernement aurait « un attachement extrêmement
fort » pour trouver, avec les députés, un calibrage du prélèvement qui « ne repose pas essentiellement sur les compatriotes d’Outre-mer. »
Avec ses collègues du groupe LIOT et d’autres députés des Outre-mer et de Corse, le député Max Mathiasin a d’ores et déjà déposé des amendements visant à exonérer de cette taxe tous les vols entre la France hexagonale et les Outre-mer ou la Corse.