Guadeloupe. Santé, eau, éducation, chômage… l’UGTG mobilise ses forces vives

Le syndicat UGTG réaffirme sa volonté de faire entendre ses revendications pour une Guadeloupe en « rupture avec le système actuel ».

À deux mois du 51e anniversaire de l’UGTG, créée le 2 décembre 1973, la Conférence Nationale des Délégués, organisée, mardi 15 octobre, à la médiathèque Paul-Mado (Baie-Mahault) a été l’occasion de dresser le constat des difficultés, toujours plus nombreuses, que rencontrent les salariés et la population dans plusieurs domaines : santé, emploi, éducation, eau…

« Au-delà de la vie chère, c’est un vrai système de « profitasyon » qui est en place, déplore Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire général de l’UGTG. En nous basant sur notre expérience, sur les combats que nous avons déjà menés notamment en 2009, il faut que nous établissions une plateforme qui tiennent compte de l’ensemble des problématiques que nous avons en Guadeloupe. »

Pour le syndicat, la situation « catastrophique » de la Guadeloupe ne laisse d’autre choix qu’une « large mobilisation pour exiger une autre Guadeloupe, pour construire une autre Guadeloupe qui nous ressemble et nous appartient, affirme Maïté Hubert-M’Toumo. Nous devons entrer en totale rupture avec ce système capitaliste, colonial, qui ne nous convient pas et demander une autre Guadeloupe. Ce n’est qu’un rapport de force porté par l’ensemble des travailleurs et des Guadeloupéens qui nous permettra d’obtenir la libération sociale et nationale que l’UGTG prône depuis sa création, le 2 décembre 1973. »

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