Projections de films, rencontres, performances artistes, conférences sont au programme de la 11e édition du festival Monde en vues, du 11 au 19 octobre en Guadeloupe.
Regards croisés, pluridisciplinaires sur la Guadeloupe, la Caraïbe et sur le monde, le festival Monde en vues s’installe au MACTe (Terrasse événementielle), vendredi 11 octobre, à 19 heures, pour la cérémonie d’ouverture. Ca.Dé et Leedyah Barlagne rendront hommage à la romancière Simone Schwarz-Bart. Leurs performances artistiques seront suivies de la projection du film, Kouté Vwa, de Maxime Jean-Baptiste (Guyane).
Un docu-fiction porté par le personnage de Melrick, 13 ans, en vacances chez sa grand-mère Nicole, à Cayenne. Confronté au chagrin qui hante sa famille et au désir de vengeance du meilleur ami de Lucas, « tambouïen », le fils de Nicole, mort tragiquement, Melrick trace son propre chemin vers le pardon.
« La 11e édition du Festival Monde en Vues s’articule autour de récits de résistance culturelle, politique et identitaire qui unissent la Grande Caraïbe à ses diasporas et au reste du monde, indique Elisabeth Gustave, directrice du festival Monde en vues. Le festival propose une exploration cinématographique, artistique et intellectuelle autour de thématiques d’une actualité brûlante, tout en mettant en avant la diversité des voix de Guadeloupe et d’ailleurs, invitées à cette édition. »
Un dimanche au féminin
Le premier week-end du festival Monde en vues sera marqué par des projections et échange au palais de la culture Félix-Proto, aux Abymes, samedi 12 octobre (lire par ailleurs), et une journée thématique dédiée aux féminismes et luttes sociales avec Marathon du nous. Nos féminismes. Le public est attendu, dimanche 13 octobre, à la Résidence départementale (Le Gosier), dès 8 heures.
Plusieurs interventions sont prévues : 50 nuances de féminismes (avec Stéphanie Mulot), Kréyoliser le féminisme 2.0 (Kanelle Valton), Les femmes, grandes oubliées de la Négritude (Koumbit fanm Karayib). La diffusion d’un épisode inédit de la série documentaire, Le Temps des surettes est fini, de Barbara Olivier-Zandronis à 11 heures, marquera la fin de la matinée.
Dès 14 heures, les interventions se poursuivront avec Cynthia Phibel photographie les agricultrices en Guadeloupe, puis Nadia Chonville : Le corps des femmes dans l’espace public, Démayé, court-métrage et performance avec Simone Lagrand, Claire-Laura Flamand, Le Mythe de la femme noire, d’Ayana O’Shun, Ca.Dé, la projection de Ma traversée, de Diana Goudrouffe, à 18 heures, suivie d’une intervention de Simone Schwarz-Bart et du concert de Zèb a fanm.
Programmation complète : www.mondeenvues.com
Au programme, samedi 12 octobre
Plusieurs films à re.découvrir :
- L’Etat Républi-nial : l’affaire Klodo, de Harry Roselmack et David Parra Serrano, à 15 h 30, palais de la culture Félix-Proto (Les Abymes), et dimanche 13 octobre, à 19 heures, à la salle Gilles-Floro (Gourbeyre)
- The Revolution of the Fairytale, de Fiona Compton (Sainte-Lucie), à 19 heures, palais de la culture Félix-Proto (Les Abymes).
- Mountains, de Monica Sorelle (Etats-Unis/Haïti), clôturera la soirée, à partir de 20 h 15.
À 18 heures, dans Voix de la diaspora : The People Could Fly, Kanelle Valton rencontre Fiona Compton, historienne, et Sunn m’Cheaux, qui a introduit la culture et la langue Gullah à Harvard.
