Investir dans l’homme ou la femme, donner sa chance à des jeunes, salariés ou bénévoles, en demande de qualification et d’expérience ont toujours fait partis de l’ADN du CNRBT.
C’est donc, de façon méthodique et organisée que le Cercle des Nageurs de la Région de Basse-Terre a, massivement, misé sur la formation afin de structurer une association mieux encadrée au fonctionnement durable pour consolider les bases établies jusque là dans une diversité d’offres et de pratiques qui touche le plus grand nombre, à tous les âges et dans toutes les périodes de la vie.
88 jeunes ont pu ainsi, ces 10 dernières années, profiter, à la charge du CNRBT, de 23 circuits de formations qualifiantes et diplômantes leur permettant d’assoir un enseignement, un encadrement, une animation ou une surveillance dans tous les secteurs où ils étaient conviés à intervenir.
Ces formations assurées par des organismes agréés, comme les fédérations, ligues et comités auxquels adhèrent le CNRBT, ont trouvé un écho favorable auprès des autorités habilitées à accompagner le CNRBT dans ce plan pluriannuel et ce programme pluriel. L’état, le Conseil régional et le Conseil départemental mais également les fédérations et structures de la formation professionnelle auxquelles le CNRBT cotise, notamment pour ses salariés, ont pris une grande part à la facilitation de la réussite de ce plan et de ce programme.
C’est d’ailleurs tout à l’honneur du Cercle des Nageurs de la Région de Basse-Terre qui a su, en toutes circonstances, faire ses preuves et donner des gages de crédibilité et de viabilité pour obtenir ces accompagnements qui sans eux n’auraient pas permis au seul club de progresser régulièrement dans son développement et dans son harmonisation.
Bientôt 50 ans d’activités
Le Cercle des Nageurs de la Région de Basse-Terre, malgré sa modestie et son humilité, peut malgré tout se prévaloir d’innovations dans la recherche appliquée de formations d’avenir même si à certains niveau les attentes espérées tardent à s’accélérer.
Mais dans un souci d’anticipation et de prévention, sur une île comme la Guadeloupe, terre de catastrophes naturelles et de risques majeurs multiples (tempête, cyclone, ouragan, séisme, éruption volcanique, éboulements, raz-de-marée, tsunamie…), territoire aux 270 sites de baignades dont 100 méritent de disposer d’un poste de surveillance et d’un poste de secours pouvant créer 600 emplois, le CNRBT, en partenariat avec le Lycée Gerville Réache de Basse-Terre, a ces 3 dernières années, établit un cursus de formations qui a permis a 74 lycéens (chiffre cumulé) de se former au Sauvetage Aquatique, à la Surveillance et au Secourisme en suivant des formations leur permettant de passer leur BNSSA (Brevet National de Sauvetage et de Sécurité Aquatique), leur BSB (Brevet de Surveillant de Baignade), leur PSE1 et 2 (Premiers Secours en Equipe de Niveaux 1 et 2) et leur PSC1 (Premiers Secours Civiques de Niveau 1).
Ces 74 réussites cumulées, financées à hauteur de près de 25 000 euros, ont concerné sur 3 ans, (cycle de la seconde à la terminale), une cinquantaine de lycéens, baccalauréat en poche, aujourd’hui rompus à l’encadrement, la surveillance, l’animation et le secours de sites de baignades ! Certains, poursuivant leurs études, ont déjà pu obtenir des jobs d’été ou des jobs de vacances… leur permettant, justement, d’alléger leurs parents pour le financement de leurs études…
Une expérimentation unique au sein de l’Education Nationale, tant en Guadeloupe qu’en Outre-mer et au plan hexagonal !
Le Cercle des Nageurs de la Région de Basse-Terre voudrait résolument poursuivre toutes ces aventures; tant professionnelles que bénévoles et viser notamment l’objectif d’atteindre dans 5 années son 50e anniversaire d’existence; ce qui pour une association sportive employeur est un exploit.
Mais, rien n’est moins sûr avec tous les aléas, freins, contraintes, obstacles rencontrés et qui sont encore d’actualité en 2024 avec une piscine de Rivière-des-Pères, principal outil de travail du CNRBT, de nouveau fermée pour la énième fois (une quinzaine de fermetures plus ou moins longue de 2 mois à 6 ans ces 20 dernières années), une conjoncture économique et sociale de plus en plus difficile et tendue, un contexte environnemental de plus en plus menaçant… pour ne citer que les principaux défis qu’il faudrait relever pour continuer de seulement… survivre !
