Martinique. Vie chère : Serge Letchimy ne signera pas si l’Etat ne bouge pas

Les conditions d’une signature : appel solennel de Serge Letchimy au Premier ministre.

Le Président du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique adresse un message grave et sans équivoque au Premier ministre, mettant en lumière les enjeux cruciaux auxquels la Martinique est confrontée face à l’inacceptable vie chère et à l’exclusion de milliers de familles.

« La Martinique est dans une impasse et l’État regarde ailleurs. »

Le président du Conseil exécutif alerte le Premier ministre « sur le désarroi de la population martiniquaise face à une situation d’urgence sociale et économique. » Les
Martiniquais attendent des actes concrets de la part de l’État, pour Serge Letchimy, « signer un accord sans substance serait un acte de trahison envers le peuple. »

« Il est aujourd’hui impératif que les engagements pris se traduisent par des actions tangibles pour apporter des réponses face à une économie frappée par la cherté de la vie et une trop forte dépendance alimentaire vis à vis de l’Hexagone.

Le président du Conseil exécutif rappelle que les propositions faites sont le fruit d’une convergence des efforts locaux et que « les Martiniquais attendent de l’État qu’il active la baisse de la TVA sur 54 familles de produits de consommation courante. »

Il est également demandé à l’État d’assurer l’encadrement des marges. En parallèle, une réforme ambitieuse du Programme d’Options Spécifiques à l’Éloignement et à l’Insularité (POSEI) est réclamée afin de positionner l’autonomie alimentaire comme une des réponses à la lutte contre la vie chère.

Face à un « immobilisme qui risquerait d’aggraver une situation déjà explosive », Serge Letchimy déclare avec fermeté qu’il « ne pourra pas, en toute responsabilité, apposer sa signature à un protocole d’accord » « si l’État ne prend pas des engagements clairs et concrets. »

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