Haïti. Après l’ONU, le CPT et le gouvernement doivent faire face à la réalité

Entre confusion sur la participation des autorités haïtiennes à la 79e assemblée générale de l’ONU, les nombreuses rencontres bilatérales du Premier ministre Garry Conille à New York et le discours jugé approprié d’Edgard Leblanc Fils, président du CPT à la tribune des Nations unies, Conille et Leblanc doivent maintenant faire face à la réalité du pays.

L’installation d’un Conseil électoral provisoire incomplet, le rapport d’enquête de l’Unité de lutte contre la corruption sur les trois conseillers présidentiels impliqués dans le scandale de corruption à la BNC, l’insécurité, la rentrée des classe la semaine prochaine sont, entre autres point qui caractérisent la réalité à laquelle le CPT et le gouvernement devront faire face après la fièvre de la 79e assemblée générale de l’ONU.

La question de savoir qui sera président du Conseil présidentiel le 7 octobre prochain sème le doute sur la stabilité du Conseil présidentiel. Sur le papier, c’est le conseiller Smith Augustin qui doit remplacer Edgard Leblanc Fils à la tête du CPT. Mais Monsieur Augustin, lâché par son parti qui a déjà désigné quelqu’un pour le remplacer, se trouve dans une situation pour le moins embarrassante. Il est l’objet d’une enquête sur son implication présumée dans le scandale de corruption de la BNC.

Le parti de Smith Augustin a envoyé à la Caricom le nom de Claude Édouard pour le remplacer au Conseil présidentiel. 

C’est la même situation pour le conseiller présidentiel Louis Gérald Gilles. Son secteur cherche à le remplacer au CPT même si les différents responsables de l’accord du 21 décembre n’arrivent pas à se mettre d’accord sur un choix.

Aucun des membres du Conseil présidentiel indexés dans le scandale de corruption n’a manifesté la volonté de démissionner. Ce qui met le CPT dans une situation d’incertitude. 

À la tribune des Nations unies cette semaine, le président du CPT a affirmé que la feuille de route de la transition est claire : « restaurer la sécurité publique, organiser des élections libres et transparentes à la fin de l’année 2025, rétablir la confiance dans les institutions de l’État. Pour y parvenir, nous, responsables au plus haut niveau de l’État, savons que nous aurons besoin du soutien de la communauté internationale, mais d’abord nous devons compter sur nous-mêmes, sur notre résilience, notre capacité à surmonter les divergences, les divisions internes. »

Si le CPT n’arrive pas encore à compléter le Conseil électoral, il entend installer la semaine prochaine les sept membres sur neuf nommés lors du dernier Conseil des ministres. 

Source : Le Nouvelliste

Lien : https://lenouvelliste.com/article/250553/apres-lonu-le-cpt-et-le-gouvernement-doivent-faire-face-a-la-realite

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