Guadeloupe. La Cour d’appel en audience solennelle

La Cour d’appel, sous la présidence de Mickaël Janas, Premier président, en présence d’Eric Maurel, Procureur général de la Guadeloupe, a tenu son audience solennelle de rentrée.

Au premier rang de cette manifestation dans la grande salle d’audience de la Cour d’appel, à Basse-Terre, le préfet de Région, Xavier Lefort, les maires de Basse-Terre, Dr André Atallah, et de Saint-Claude, Lucie Mirre-Weck, la représentante du Conseil départemental Brigitte Rodes, le général Christophe Perret, commandant la gendarmerie en Guadeloupe, le commissaire divisionnaire Christophe Gavat, directeur territorial de la Police nationale, le procureur financier des chambres régionales des comptes de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique et des chambres territoriales des comptes de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin Laurent Calbo, des magistrats de Pointe-à-Pitre, Basse-Terre et Fort-de-France, des directeurs de maisons d’arrêt…

Neuf magistrats ont été présentés au public, conseillers de cour d’appel ou substituts près le procureur général, tous en poste depuis quelques semaines ou quelques mois.

Leur recrutement et leur expérience professionnelle en font des hommes et des femmes aguerris, qui connaissent la vie en entreprise, en cabinet, en ministères, en France, Outre-mer, ailleurs. Ils ont choisi sciemment la profession de magistrat après des années au cours desquelles ils se sont formés.

Eric Maurel, procureur général :

Deux magistrats attirent l’attention, parce qu’ils sont les deux présidents des tribunaux judiciaires de Pointe-à-Pitre et de Basse-Terre. Ils auront sous leurs ordre des magistrats du siège, donc des juges, qui auront à connaître des affaires judiciaires et civiles.

Thierry Pitois-Etienne et Ségolène Pasquier, présidents des tribunaux judiciaires de Pointe-à-Pitre et Basse-Terre. @AJV

A Pointe-à-Pitre, Thierry Pitois-Etienne, qui connaît déjà la Guadeloupe puisqu’il y a exercé cinq ans en qualité d’avocat dans des cabinets. Avant cela, il a travaillé en entreprises, puis passé un DEA sur la propriété intellectuelle. Avocat, major de sa promotion, il choisi, en 1999, de devenir magistrat. Juge au Tribunal de grande instance de Beauvais, premier vice-président au tribunal judiciaire de Pontoise, chef du service de l’accès au droit et à la justice et de l’aide aux victimes au secrétariat général du ministère de la Justice, membre de l’inspection des services judiciaires.

Nommé président de chambre à la Cour d’appel de Basse-Terre, il est le président du tribunal judiciaire de Pointe-à-Pitre.

A Basse-Terre, Ségolène Pasquier, si elle est présidente du tribunal judiciaire est aussi présidente du tribunal de proximité des Îles du Nord. Elle a été conseillère juridique, juriste, magistrate depuis 2012, magistrate placée dans deux cours d’appel, Besançon et Versailles, puis adjointe au chef du Bureau de l’accès au droit et de la médiation, vice-présidente chargée des fonctions de juge des libertés et de la détention au tribunal judiciaire de Mamoudzou (Niger), première substitute à l’administration centrale du ministère de la justice, enfin conseillère à la cour d’appel de Basse-Terre pour exercer les fonctions de présidente du tribunal judiciaire de Basse-Terre.

« Sans vous, nous ne sommes rien », leur a dit Eric Maurel qui a rappelé que si les magistrats du parquet requièrent une condamnation, ce sont les magistrats du siège qui décident.

Mickaël Janas a souligné que magistrats des tribunaux judiciaires et de la cour d’appel doivent être soudés car, « notre force, c’est le collectif ».

Mickaël Janas, premier président :

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