Ce mercredi 3 février, le passage d’un fort épisode pluvieux localisé en Basse-Terre a occasionné une brusque montée des eaux dans les zones de Duquerry et du saut de la Lézarde à Petit-Bourg, du Saut d’acomat à Pointe-Noire, de Grand-Rivière Vieux-Habitants et des chutes du Carbet à Capesterre-Belle-Eau.
En milieu d’après-midi, on apprenait que 25 personnes en difficulté avaient été mises en sécurité, dont trois ont été hélitreuillées. Ce sont, a priori, des promeneurs et randonneurs qui se situaient dans la zone.
Un homme âgé,
une femme et une fillette
perdus en forêt
Les secours recherchaient activement à l’aide de moyens terrestres et de l’hélicoptère Dragon 971 deux personnes disparues au saut de la Lézarde à Petit-Bourg. Il s’agit d’un homme de 70 ans et une fillette de moins de 10 ans.
A 18 heures, une personne supplémentaire a été à son tour portée disparue entre la première et la deuxième chute du Carbet à Capesterre Belle-Eau. Il s’agissait d’une femme de 45 ans.
Les secours poursuivaient leurs recherches activement à l’aide de moyens terrestres pour La Lézarde. Les conditions météorologiques nuageuses ne permettaient plus à ce stade à l’hélicoptère de poursuivre ses survols de zone.
De gros moyens
mis en action
Plusieurs dizaines d’intervenants (sapeurs-pompiers, gendarmes, hélicoptère Dragon 971 de la Sécurité civile) se sont mobilisés pour porter assistance aux personnes en difficulté
Les services de l’État, les communes et leurs partenaires sont pleinement mobilisés. Le préfet Alexandre Rochatte a activé le centre opérationnel départemental.
A Capesterre Belle-Eau, une cellule psychologique pour les parents et amis des disparus a été installée.
A 20 h 30, le SDIS annonçait que 15 personnes – 5 hommes, 5 femmes, quatre garçons et une fille — étaient toujours bloquées à Duquerry, de l’autre côté de la rivière. La solution retenue était de tenter de les hélitreuiller, si la pluie ne reprenait pas. Sinon, de les secourir en traversant la rivière. Malheureusement, le retour de la pluie empêchait l’hélicoptère de déposer plus qu’un premier sauveteur qui devra passer la nuit avec les isolés.
Plus tard, les autorités décidaient de stopper les secours et de reprendre le sauvetage et les recherches au petit matin.
