Débuté, lundi 16 septembre, avec des délestages subis par plus de 24 000 foyers, le mouvement de grève à EDF PEI pourrait connaître une avancée…
Au jour 2 du mouvement de grève porté par le syndicat FE CGTG, « des moteurs sont toujours à l’arrêt », une situation que déplore la direction d’EDF PEI qui « condamne cette prise en otage de l’outil de production et déplore les conséquences pour les Guadeloupéens. » En effet, lundi 16 septembre au soir, plus de 24 000 foyers ont été privés d’électricité pendant plusieurs heures.
Pour autant, après le départ de l’organisation syndicale FE CGTG de la table des négociations, une nouvelle rencontre est prévue, ce mardi 17 septembre entre direction et syndicat, sous facilitation de la DEETS (Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités).
Le point d’achoppement entre direction et syndicat porte sur le protocole de fin de conflit du 17 février 2023. Un document dont les termes n’auraient pas été respectés, selon le syndicat FE CGTG, notamment la réalisation d’un bilan qui permettrait, le cas échéant, la mise à jour des carrières des agents, dont « certains seraient proches d’un départ à la retraite ».
Un climat sous tension
De son côté, la direction d’EDF PEI assure avoir « mis en œuvre tous les moyens nécessaires à l’application du protocole du 17 février 2023. En particulier, les versements prévus à date par ce protocole ont été réalisés », et avoir « participé à toutes les réunions de suivi organisées sous facilitation de la Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités, afin d’y présenter les avancées réalisées. »
Le climat demeure sous tension, certains moteurs sont toujours à l’arrêt, mais les foyers sont alimentés. Une nouvelle rencontre entre EDF PEI et la DEETS à laquelle devrait se joindre le syndicat FE CGTG est prévue en début d’après-midi.