Guyane. La mise à l’abri d’urgence des sinistrés du squat de Baduel a cessé

Le 27 juillet dernier, le squat de Baduel, à Cayenne, a été presque totalement détruit par un incendie. Le soir même, la mobilisation des services de l’État, de la commune de Cayenne et de la collectivité territoriale de Guyane a permis la mise à l’abri des sinistrés.

Pendant un mois, le centre opérationnel zonal de la préfecture a coordonné quotidiennement un plan d’hébergement d’urgence de plus de 300 familles grâce à la réquisition préfectorale de trois gymnases de la collectivité territoriale de Guyane et au concours des forces armées en Guyane qui ont assuré la direction des trois centres.

Durant cette période ont été assurées des prestations de restauration, d’accès aux soins, d’accompagnement psychologique et d’évaluation sociale.

Aujourd’hui, la restitution du gymnase du collège Justin-Catayée marque la fin de la mise à l’abri des sinistrés. Parmi les 60 dernières familles accueillies dans ce gymnase, 35 familles particulièrement vulnérables ont été identifiées pour être hébergées à Sinnamary et Régina grâce à la mobilisation des maires des deux communes.

Le préfet de la Guyane a remercié les forces armées en Guyane, l’agence régionale de santé, la commune de Cayenne, la collectivité territoriale de Guyane ainsi que les acteurs associatifs Humanity First, RHAG et la Croix Rouge française, « dont, a-t-il dit, l’engagement dans la durée a permis d’apporter une réponse efficace à la détresse des sinistrés. »

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