Depuis 1999, la culture est entrée dans les unités de soins. Le ministère de la Culture et celui de la Santé passent, tous les trois ans, des conventions spécifiques et financées pour que le monde de la culture puisse atteindre les malades, handicapés, personnes empêchées dans les unités de soins, en ambulatoire aussi. Depuis 2014, la Guadeloupe, par le biais des représentations locales de ces ministères, DAC et ARS, signent des conventions.
« La dernière convention est achevée, nous n’avons pu en signer une autre à cause du Covid; là, nous reprenons et renforçons nos actions communes. »
Laurent Legendart, directeur général de l’ARS Guadeloupe et Îles du Nord, et Sophie Birault, adjointe au directeur de la DAC, présentaient, mercredi 17 juillet 2024, la nouvelle convention.
De quoi s’agit-il ? De permettre, par l’intermédiaire d’appels à projets, que des intervenants du monde de la culture puissent se produire dans les unités de soins, là où il y a des handicapés, mais aussi en médecine ambulatoire.
Laurent Legendart :
Comme l’ont rappelé les deux parties signataires, les statuts de l’OMS depuis 1948, la charte de la santé depuis 1986 font état du bien-être de malades. Or, la culture participe au bien-être de ces malades.
Sophie Birault a insisté sur le dépôt des appels à projet sur les deux sites internet de la DAC et de l’ARS Guadeloupe et Îles du Nord. Une enveloppe de 45 000 euros de chaque partenaire financera les projets retenus. Cette enveloppe sera renouvelée pendant trois ans.
Sophie Birault :