Politique. Casus belli pour Huguette Bello

Proposée par le Parti communiste français, ignorée par les Ecologistes, refusée par le Parti socialiste, la Réunionnaise Huguette Bello, qui aurait pu faire le consensus à gauche (et pour une partie de la droite), ne sera pas Première ministre de la France.

Pourtant, quand elle a été proposée par Fabien Roussel, Secrétaire général du PCF, c’est devenu, pendant trois jours, comme une évidence parce qu’Huguette Bello cochait de nombreuses cases : de gauche, élue de la Nation et de la Région Réunion expérimentée, connaisseuse de la vie au quotidien (elle est issue d’une famille pauvre de la Réunion), fonctionnaire de l’Education nationale de longues années jusqu’à sa retraite.

Mais, les ambitions des uns et des autres ont bloqué le processus de présentation.

Comme Huguette Bello a du caractère, elle a fait savoir ce dimanche 14 juillet, qu’elle se retirait dans la Région Réunion et laissait les partis du Nouveau Front Populaire poursuivre leur recherche d’un Premier ministre.

Cette décision peut-elle faire exploser le NFP dont on a déjà compris qu’il s’agit d’une association de circonstance pour peser sur les élections législatives sans aucune cohésion ? Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot, Manuel Bompart, Marine Tondelier, Olivier Faure vont-ils s’entendre pour lâcher l’un d’eux sur Matignon ? Huguette Bello sera-t-elle le motif de casus belli qui fera se briser la gauche ?

Manuel Bompart a réagi au communiqué d’Huguette Bello en certifiant que… jeudi le NFP proposera le nom d’un Premier ministre à Emmanuel Macron.

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