PAR JEAN-PHILIPPE COURTOIS*
Avec la dissolution de l’Assemblée nationale, le président de la République a fait le choix de plonger le pays dans une crise profonde des institutions, portant l’extrémisme à la porte du pouvoir.
Peut-être aurait-il pu tirer les enseignements de ses choix de politiques publiques impopulaires, éloignées des aspirations des Français et basées sur une gestion Technocratique, pas ou peu collaborative avec les élus locaux ?
Dans un sursaut républicain, les Français et les Guadeloupéens ont fait le choix de la République, le choix de la fraternité et de toutes ses valeurs devant nous unir.
Pour ma part, je réaffirme, plus que jamais, la nécessité que nous puissions décider, ici, par nous-mêmes et pour nous-mêmes, de ce qui est bon et nécessaire pour nous.
Nous devons asseoir notre vision politique pour notre pays Gwadloup et ne devons plus attendre qu’un État qui nous observe de loin, depuis Paris, puisse donner des orientations impérieuses, sans concertation, pour la Guadeloupe. Il est venu le temps de notre RESPONSABILITÉ.
Il s’impose à nous que le Congrès des élus poursuive ses travaux féconds en vue de cette consultation populaire tant attendue devant nous porter vers plus de RESPONSABILITÉS pour une meilleure réponse aux attentes pressantes et légitimes de nos concitoyens.
Il devient urgent que nous puissions instaurer un nouveau rapport avec l’Hexagone, plus équilibré, respectueux de nos spécificités, avec les gouvernements à venir de façon pérenne.
Pour plus d’équité, de justice sociale, nous devrons, plus que jamais, nous battre en permanence pour défendre les intérêts des Guadeloupéens.
Regagner la confiance de nos concitoyens et éloigner les extrêmes qui sont une injure à notre histoire passera par des prises de position fortes, avec la conscience de notre RESPONSABILITÉ COLLECTIVE.
*Président de la Nouvelle Energie Capesterienne (NEC)
