Guyane. Le futur CHU accueillera ses premières activités à partir de janvier

Les équipes des hôpitaux de Cayenne, Kourou, Saint-Laurent du Maroni ont fait le point sur les avancées des 12 derniers mois. Les chantiers des 6 prochains mois ont aussi été évoqués.

La convention constitutive du Groupement de coopération sanitaire – établissement de santé (GCS-ES) est en cours de relecture par les présidents de commission médicale d’établissement. Elle sera soumise aux instances des trois établissements dans les prochaines semaines. Cette structure chapeautera les trois hôpitaux et établira une convention avec l’Université de Guyane pour créer le CHU. L’objectif est de réfléchir à la manière de « travailler ensemble au niveau administratif, technique et logistique, en identifiant les coopérations et entraides possibles ».

Dans les trois hôpitaux de Cayenne, Kourou et Saint-Laurent du Maroni, l’organisation des filières – une des principales avancées portées par le projet médico-soignant du CHU de Guyane – prend déjà forme. « En néphrologie, le Centre hospitalier de Cayenne et le Centre hospitalier de l’Ouest guyanais lancent, à trois semaines d’intervalle, la rhéophérèse, une technique d’épuration du plasma afin de diminuer la viscosité sanguine et d’améliorer la microcirculation », a annoncé le Dr Tanguy Gbaguidi, chef du service néphrologie à Cayenne. « Sur ce projet, nous travaillons déjà de manière territoriale. »

Répondre aux besoins de la population

À compter du 1er janvier, les autorisations d’activités et d’équipements matériels lourds seront réparties entre le GCS-ES et les trois hôpitaux de Cayenne, Kourou et Saint-Laurent du Maroni. Un travail a été réalisé avec les trois présidents de commission médicale des trois établissements pour affiner les critères et modalités de transfert et une concertation a été menée avec la communauté médicale.

En médecine et en chirurgie, l’objectif était de transférer un maximum d’activités des filières « universitarisées » et/ou les plus matures afin de s’assurer que le CHU réponde aux besoins de la population avec une haute technicité. Le GCS-ES aura ses propres autorisations de médecine et de chirurgie. À ce stade, les autres activités qui pourraient être transférées au 1er janvier 2025 sont la pharmacie à usage intérieur, la radiologie diagnostique et interventionnelle, l’anatomo-cytopathologie, la biologie, la médecine d’urgence, les soins critiques, le traitement du cancer (chirurgie mammaire, chirurgie gynécologique, chirurgie urologique, la gynécologie-obstétrique, le prélèvement des tissus et organes, la cardiologie interventionnelle.

D’autres chantiers à venir

S’agissant de la médecine et de la chirurgie, seront transférées dès le 1er janvier 2025, les autorisations suivantes :

  • L’urologie
  • La chirurgie gynécologique
  • Le traitement du cancer (chirurgie mammaire, chirurgie gynécologique, chirurgie urologique)
  • La cardiologie
  • La dermatologie
  • L’endocrinologie – diabétologie – nutrition
  • La santé publique
  • L’infectiologie
  • La neurologie
  • La pédiatrie.

Pour les personnels, cette organisation n’entraînera pas de changement hiérarchique, leur employeur restant leur établissement d’origine.

Pour arriver à la création du CHU au 1er janvier, un travail important reste à mener sur plusieurs chantiers au cours des six prochains mois : fonctionnement médico-soignant cible duCHU, fonctionnement administratif cible du CHU, structuration juridique du CHU, adaptation des outils et processus…

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