Jeux Olympiques. Carole Lagrand, relayeuse de la flamme en Guadeloupe

Cheffe de projet régional pour la mise en œuvre du service national universel (SNU) à la DRAJES de Guadeloupe, Carole Lagrand fera partie des premiers relayeurs de la flamme, le 15 juin.

Elle n’a pas oublié. « Enfant, on disait à mes parents que j’étais dyslexique, que j’avais des difficultés d’apprentissage, que je n’irai pas loin dans mes études… ». Aujourd’hui, cheffe de projet régional pour la mise en œuvre du service national universel (SNU) au sein de la Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports de Guadeloupe, Carole Lagrand peut s’enorgueillir d’avoir fait partie, il y a 20 ans, des premières promotions en France lauréates du diplôme universitaire européen Activités physiques et sportives adaptées, en même temps que l’obtention d’une maitrise STAPS, à l’Université de Paris V René-Descartes. Depuis, l’ancienne éducatrice sportive, née à Aubervilliers, a enrichi son CV d’une licence AES – mention administration publique et d’une formation en spécialisation en gestion comptable et financière des collectivités territoriale.

« Persévérer pour briller ! »

Côté expérience professionnelle, son parcours reflète non seulement son éclectisme  – agent d’insertion pluridisciplinaire accompagnant des étudiants en situation de handicap au sein du GIHP, association reconnue d’utilité publique, cheffe de la section suspension et gestion des points au bureau des permis de conduire de la Préfecture de Police de Paris ou encore responsable des services à la commune de Terre-de-Haut (Les Saintes) où elle avait notamment en charge l’élaboration, la mise en œuvre et le pilotage des politiques publiques définies par l’autorité territoriale avant de rejoindre la DRAJES à Basse-Terre.

Tout au long de son parcours, Carole Lagrand a mis sa détermination, sa rigueur, son engagement au service des autres. C’est d’ailleurs en pensant à tous les jeunes qu’elle accompagne chaque année lors des séjours de cohésion du SNU, aux publics les plus éloignés de la pratique sportive, ainsi qu’à ses collègues agents de la DRAJES et sa famille, qu’elle portera la flamme olympique le 15 juin en Guadeloupe. « Il faut toujours croire en ses rêves, ne jamais abandonner, et persévérer pour briller », conclut-elle.

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